Schéma régional du développement du tourisme et des loisirs en Rhône-Alpes (SRDTL) : évolution des politiques régionales

Intervention d’Albert Rosset – 11 avril 2008

Rapport n° 08.12.248

Chers collègues,

07Je pense que vous avez lu attentivement les 45 pages du schéma du tourisme et des évolutions souhaitables. Brièvement, bien sûr, notre région est bénie des Dieux, le tourisme bleu avec ses lacs, le tourisme vert avec nos belles campagnes, le tourisme blanc soumis lui, malheureusement aux caprices des cieux puisque nous avons eu à constater entre les années précédentes et cette année une différence énorme dans un sens moins bien pour l’année dernière et bien meilleur pour cette année.

Cependant, quelques remarques sur le tourisme adapté où beaucoup d’efforts sont quand même encore nécessaires, notamment pour les handicapés, car trop souvent les escaliers, les ascenseurs, sont dans beaucoup d’hôtels un handicap certain.

Je m’adresse un peu à tous les gens du tourisme : reproches aussi sur l’accueil. Nous ne sommes pas toujours au pays du sourire, par rapport à nos collègues d’autres Etats. Je crois qu’il faudrait faire un effort là-dessus.

Je ne parlerai pas du tourisme rose, bien sûr avec un Lyon « By Night » un peu tristounet, mais heureusement quand même compensé par la capitale des « Gueules » et ses bouchons, chers à notre ami Bocuse, qui lui, copieusement étoilé, est réputé pour ses deux bacs, bac d’eau chaude, bac d’eau froide.

Enfin, pourquoi s’exiler à Confluence, trois fois plus cher et 750 m2 seulement au lieu de nos 1 100 m2 que nous avons ici à Charbonnières ?

Pour conclure, par mesure d’économie de paroles, je citerai un petit poème : « Heureux qui comme touriste a fait le beau voyage, et commencera là où conquit la région, et reviendra plein d’espoirs et de passions pour vivre en Rhônalpin le reste du voyage. Bien sûr plus me plaît le séjour qu’ont bâti nos aïeux, que d’autres pays lointains légèrement prétentieux, plus que de plat pays, me plaisent nos belles cimes. Enfin, plus mon Rhône voloie que les fleuves lointains, plus notre belle région que d’autres plus lointains et encore d’autres pays, de la douceur, pour nous la douceur rhônalpine ».

En conséquence, à part ces quelques réflexions précitées, nous ne nous opposerons pas à ce rapport. Merci.

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