Question d’actualité du FN : Soutien aux industries sinistrées

Par Marie-Christine de Penfentenyo – 19 décembre 2008

Monsieur le Président, la crise qui sévit aujourd’hui dans notre pays a des conséquences dramatiques dans l’industrie automobile. Elle touche de nombreux sous-traitants de notre région, avec le licenciement des intérimaires, des congés d’office en décembre, du chômage partiel en janvier, etc. Cette baisse d’activité, donc diminution des revenus des ménages et de leur pouvoir d’achat, a bien entendu des répercussions en cascade sur le reste de l’économie.

Depuis que la Gauche est au pouvoir à la Région, vous n’avez cessé de prendre des mesures confiscatoires vis-à-vis des automobilistes. Vous soutenez tous les projets qui gênent la circulation, vous refusez de défendre ceux qui la faciliteraient. Vous avez imposé systématiquement aux Rhônalpins le taux maximum du taxe sur les carburants et surtout vous avez fait passer le prix de la carte grise de 28 euros par cheval en 2004 à 43 aujourd’hui, soit une hausse de 54 % en quatre ans.

Vous vous réjouissez que les Rhônalpins ne prennent pas leur voiture. S’ils ne prennent pas leur voiture, celles-ci ne s’usent pas et n’ont pas besoin d’être remplacées. Donc baisse des immatriculations. 15 % de voitures vendues en moins signifient 15 % d’emplois en moins dans le secteur.

Votre politique qui fait une fois de plus de l’automobiliste la vache à lait des collectivités publiques est directement la cause de la crise grave que traverse l’industrie automobile.

Dans ce contexte difficile, vous annoncez un budget de crise en modérant les dépenses. Notre groupe a déposé des amendements d’économie, en particulier ramener le coût de la carte grise à ce qu’il était en 2004, mesure qui aurait permis aux Rhônalpins de bénéficier de 85 millions de plus de pouvoir d’achat. L’industrie automobile tout entière et les sous-traitants y auraient trouvé un signal fort en faveur de ce secteur. Il s’agissait de plus d’une mesure juste puisqu’elle aurait bénéficié à tous les Rhônalpins.

Voici donc ma question : pourquoi avez-vous systématiquement refusé tous les amendements d’économie proposés par le Front national et tout particulièrement celui qui visait les cartes grises et le retour au taux qu’elles avaient en 2004 ?

Les commentaires sont fermés.