Une suspicion ; des certitudes

Communiqué de Bruno Gollnisch
Vice-président du Front National

La suspicion qui pèse sur le Ministre des Affaires sociales,  Éric Woerth, est la conséquence d’un mélange des genres  entre ses précédentes fonctions ministérielles en charge des finances publiques, celles de trésorier du parti majoritaire, et les liens professionnels de son épouse  avec l’une des plus grandes fortunes du pays.

Mais au delà de la suspicion, il y a des certitudes quant aux graves manquements d’éthique qui se multiplient au sommet de l’État.

À l’heure où nos compatriotes sont invités à prodiguer efforts et sacrifices, et où salariés, artisans, agriculteurs et retraités sont toujours plus durement touchés par les difficultés croissantes dans leur existence quotidienne, ils constatent, indignés, la litanie toujours plus longue des scandales qui touchent leurs dirigeants. Des logements de fonction détournés de leur objet aux cigares de luxe offerts par les contribuables, en passant par l’utilisation fréquente des jets privés, sans parler des somptueuses suites d’hôtels ou des « missions » et autres « études » grassement rétribuées, la coupe du cynisme déborde. Et les socialistes, qui en ont fait autant, sont très mal placés pour donner des leçons de morale.

Pour les courtisans qui occupent les palais nationaux, tout paraît désormais facile et possible sous l’aval du président. Les leçons du Fouquet’s ont été bien assimilées. L’exemple vient de haut.

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