Rhône Alpes, la santé pour tous dans un environnement « sain »

Intervention de Mireille D’ORNANO – 12 juillet 2012

Rapport 12.08.431

Monsieur le Président, Cher(es) collègues,

Le présent rapport, nous confirme que la Région est devenue un acteur important pour ce qui concerne la santé et qu’elle doit conduire dans ce domaine une politique volontariste avec l’Etat.

Constat de faiblesse s’il en est, puisque justement l’Etat au fil des ans, arrive de moins en moins,à répondre aux besoins des Français en la matière et que la Région par la force des choses a pris en compte une compétence pour laquelle elle n’avait pas initialement vocation.

Mais certainement, est-ce parce que la santé est, pour chacun d’entre nous, le bien le plus précieux et que nous voulons au mieux la préserver, en réfléchissant ensemble à l’amélioration d’une meilleure politique de la santé dans notre région.

Vous affirmez dans ce texte une ambition somme toute légitime, par la mise en place d’une nouvelle politique axée principalement, sur une politique de prévention, sur la garantie d’égalité d’accès aux soins et enfin sur l’intégration des risques sanitaires liés à l’environnement.

A première vue, il serait illusoire sinon stupide de contester de tels principes de base, qui répondent en apparence au bien commun et à l’intérêt général de la population.

Effectivement, il vaut mieux souvent prévenir que guérir, aucun de nos compatriotes ne doit être exclu arbitrairement de l’accès aux soins et enfin, une sage politique préservant la qualité de notre environnement ne peut que favoriser un bon environnement sanitaire.

Mais pour affirmer une ambition légitime, encore faudrait-il avoir les moyens de sa politique ; à cet égard vous pourrez difficilement nous confirmer que ces moyens aujourd’hui ne nous font pas cruellement défaut.

Vous n’êtes pas sans ignorer, Monsieur le président, mes chers collègues que le déficit du régime général de la sécurité sociale atteindra pour l’année 2012 les 15 milliards d’euros et qu’il s’élevait déjà pour la seule branche maladie en 2011 à 8,6 milliards d’euros.

Le tout s’inscrivant dans une crise économique sans précédent dont la virulence menace même CE QUE D’AUCUNS NOMMENT notre modèle social et républicain.

Vous ne pouvez ignorer, Mesdames et Messieurs de la majorité comme de l’opposition, que le pays et par voie de conséquence les Régions ploient sous le fardeau d’une dette écrasante et de déficits publics abyssaux et que depuis 4 décennies, vous en avez été tour à tour les seuls et uniques responsables politiques devant les Français.

S’agissant donc de la prévention et le fameux pass contraception en matière de santé, vous connaissez notre position, mais il est bon que je vous la rappelle ; outre le coût dont le financement ne pouvait se faire que par l’augmentation de l’impôt, c’était aussi comme le rappelait notre collègueSophie ROBERT le 26 mai dernier, la tragique banalisation du geste contraceptif, entrainant l’irresponsabilité vis-à-vis de la valeur de la vie.

Sur l’égalité d’accès aux soins, nous ne pouvons que souscrire à l’ensemble de vos propositions, dans le cadre d’un aménagement d’un territoire équilibré, contribuant à la réduction des inégalités où plutôt je dirais à des disparités territoriales et sociales.

A cet égard, nous sommes évidemment tout à fait favorables de poursuivre l’action en direction des maisonsde santé pluri professionnelles.

Egalité d’accès aux soins pour tous, sans aucun doute, mais en la réservant prioritairement à nos compatriotes cela va sans dire et c’est encore mieux en le disant. Ainsi, la suppression de la franchise de 30 euros payées par les immigrés sans papiers est à la fois une injustice révoltante vis-à-vis des Français les plus modestes qui sont les premières victimes d’une telle décision et un appel d’air dangereux qui ne pourra qu’aggraver la folle politique de l’immigration dans notre pays.

La politique de l’immigration coûte 70 milliards aux Français, réduire de 50% l’immigration comme le demandait le candidat Nicolas SARKOZY c’était déjà bien, mais la réduire de 80% comme le demande le Front National, c’est encore mieux.

Il n’est pas besoin d’être un grand mathématicien pour comprendre les gains récoltés au profit notamment de la santé des Françaises et des Français pour s’engager sur cette voie.

Enfin, il est effectivement impératif de veiller scrupuleusement à la problématique de la santé environnementale et de sensibiliser ainsi les acteurs économiques chefs d’entreprises, agriculteurs, industriels, comme l’ensemble de la population de la Région à la protection de notre cadre environnemental qui passe par la qualité de l’air, de l’eau, ou encore d’une alimentation saine.

Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer plus haut, mon groupe s’abstiendra sur ce dossier.

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