Union bancaire : touchez pas au Grisbi !

Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch, Député européen et Conseiller régional – 18 décembre 2013

Bruno-Gollnisch-ptAprès l’accord du 11 décembre supposé régler le problème au niveau national, les vingt-huit Etats membres de l’Union européenne s’acheminent vers un accord sur un mécanisme européen commun de résolution des faillites bancaires.

On tente de nous distraire avec des arguties techniques mais le fond du problème est que ces textes permettent la généralisation du cas Chypriote – ce que l’on appelle le « bail-in » – à l’ensemble de l’Europe et, dans le cas de l’euro-zone, la création d’un organisme supranational pour décider du déclenchement et de la procédure de mise en faillite d’une banque.

Or, le « bail-in » signifie que non seulement les actionnaires, mais les clients des banques, particuliers et PME compris, seront en première ligne pour renflouer un établissement défaillant. Théoriquement, les dépôts seront garantis jusqu’à 100.000 euros. Mais cette garantie même pose problème : les fonds prévus à cet effet sont loin d’être suffisamment abondés et, au niveau européen, tout le monde n’est pas d’accord sur la manière de les alimenter.

C’est un véritable hold-up potentiel sur l’épargne et les avoirs de chacun de nous, et sur la trésorerie des entreprises. Combien de banques seront tentées de faire n’importe quoi, avec cette assurance de pouvoir faire main basse sur un « grisbi » considérable en cas de pépin ?

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