Gastronomie et oenotrournisme en Auvergne – Rhône-Alpes

Explication de vote d’Erik Faurot – 29 septembre 2017

Rapport n° 778

Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes du 29 septembre 2017 : Erik Faurot s’est prononcé sur la gastronomie et l’oenotourisme dans la région :

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Voilà bien un projet qui s’inscrit pleinement dans ce que nous pensons être le pur champ de compétences de la Région.

En effet, la défense, la préservation et la promotion de nos traditions en général et gastronomiques en particulier garantissent la pérennité de notre identité régionale ainsi que son rayonnement.

La notion de Tradition, et de partage de cette Tradition, nous est chère. Si nous nous devons d’être résolument tournés vers l’avenir, il faut que cela soit dans la fidélité à notre héritage,  et d’autant plus lorsque cet héritage est considérable et précieux.

Or, il se trouve, et c’est heureux, que les habitudes touristiques s’orientent en ce sens si l’on en croit les derniers chiffres. La gastronomie et l’œnotourisme se révèlent aujourd’hui comme les moteurs principaux d’une  forme nouvelle de voyage et de découverte. C’est d’ailleurs le géographe Jean Brunhes qui disait il y a 100 ans que « manger, c’est incorporer un territoire », sa parole est aujourd’hui encore vibrante d’actualité.

L’impact économique de cette dynamique ne fait aucun doute par la multiplicité des acteurs concernés, il est d’ailleurs assez joliment dit dans le rapport : « de la fourche à la fourchette »

Si nous devions toutefois apporter un timide bémol à cette louable entreprise, cela concernerait la notion de « vallée mondiale de la gastronomie ». Même si nous savons qu’aujourd’hui, pour donner une chance à la moindre initiative, il faut qu’elle s’inscrive dans le schéma obligatoire de l’universalité et du village global, il nous semble à tout le moins réducteur de circonscrire la gastronomie mondiale à une zone géographique allant de Dijon à Marseille.

« Vallée française de la gastronomie » nous aurait semblé suffisant et géographiquement mieux situé.

Nous regrettons par ailleurs que la rubrique « budget » ne comporte aucun chiffre et nous avons là d’ailleurs une désagréable impression de déjà vécu.

Même si nous voulons bien concevoir qu’il y ait un temps nécessaire à l’étude financière, il nous est quelque  peu malaisé de nous engager sur un pur concept sans la moindre notion, même approximative, du coût final.

Nous serons donc, vous vous en doutez, vigilants quant à ce sujet mais pour l’heure nous voterons favorablement ce rapport.

 

 

 

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