Abattage hallal : que Monsieur Wauquiez passe des paroles aux actes !

Communiqué d’Olivier Amos – 10 novembre 2017

Quelle ne fut pas ma (bonne) surprise d’entendre notre Président de Région dénoncer à raison l’hégémonie de l’abattage rituel sur l’antenne de RTL le 29 octobre dernier. En effet, cette dérogation aux lois françaises engendre un risque sanitaire majeur, une souffrance animale injustifiable, et une entorse à la laïcité.

Souffrance animale et complicité de l’Etat

L’abattage rituel est une dérogation aux lois françaises et européennes qui imposent l’étourdissement préalable des animaux pour éviter leur souffrance inutile. Les associations qui dénoncent à juste titre ces mauvais traitements omettent (volontairement ?) de remettre en cause l’origine du problème : la méthode d’abattage consistant à égorger des animaux conscients et les laisser agoniser pendant de longues minutes au mépris de toute déontologie.

Risques pour la santé des plus faibles

Ce mode d’abattage cruel génère une plaie béante au cou de l’animal, qui continue à se débattre dans son sang, ses régurgitations et ses excréments, favorisant la contamination de la viande du collier par des bactéries et des virus dangereux pour l’homme, provoquant des maladies graves (SHU) et parfois des décès chez les personnes fragiles.

Financement de l’islam à l’insu de notre plein gré

Chaque kilo de viande abattue selon ce rituel rapporte une taxe à la mosquée certificatrice, récoltant ainsi des millions d’euros chaque année pour financer le culte musulman. Sachant que 50% des abattoirs français pratiquent désormais l’abattage rituel, la production de viande halal dépasse donc largement la consommation de cette communauté, se retrouvant inévitablement dans le circuit de distribution classique.

Pour en revenir à la Région de Monsieur Wauquiez

La Région Auvergne-Rhône-Alpes vient de créer un nouveau label de qualité pour des produits agricoles : « La Région du Goût ». Lorsque nous avons discuté de sa mise en œuvre en commission Agriculture, j’ai demandé à la vice-présidente d’inclure dans la charte des producteurs et distributeurs une obligation d’étourdissement préalable des bêtes pour éviter la souffrance animale. L’Exécutif (soutenu par la gauche) l’a refusé au motif que cela serait « discriminatoire envers certaines populations ».

Il serait donc de bon ton que Monsieur Wauquiez accorde ses actes et ceux de son Exécutif à ses paroles.

 

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