Actes de délinquance au collège Paul Vallon : l’augmentation des effectifs ne suffira pas…

Communiqué d’Antoine Mellies – 21 novembre 2017

L’explosion d’une bombe artisanale dans l’enceinte du collège Paul Vallon a créé un électrochoc salutaire chez le personnel enseignant et chez les parents d’élèves. Ces derniers ont décidé de cesser les cours afin de dénoncer le manque cruel de moyens humains et l’absence d’équipements de sécurité indispensables pour la sanctuarisation de l’établissement. Avec seulement 6 surveillants pour 517 élèves, soit 1 surveillant pour 86 élèves, il était prévisible que la situation allait un jour gravement dégénérer, l’affaire de la bombe artisanale n’étant que la suite d’une longue série d’actes de délinquance, de violences et d’incivilités qui ternissent l’image du collège.

Ce faisceau de troubles au bon déroulement de la vie scolaire démontre qu’un classement en réseau d’éducation prioritaire (REP) voire REP + constitue une mesure plancher permettant d’augmenter les effectifs du personnel éducatif. La mise en sécurité de l’établissement est également un investissement prioritaire qui relève de la compétence de la Métropole de Lyon. Le Rectorat et la Métropole de Lyon doivent donc proposer au personnel et aux parents d’élèves un pacte de confiance suffisamment ambitieux : le classement du collège de Bans en REP +, l’installation de la vidéo surveillance et la mise en sécurité de l’enceinte de l’établissement.

Si l’augmentation des effectifs et le renforcement des équipements de sécurité sont nécessaires pour canaliser certains comportements violents, ils ne seront néanmoins pas suffisants pour éradiquer les actes de délinquance d’une violence comparable à l’explosion d’une bombe artisanale. Ces comportements odieux appellent donc une réponse implacable et la mise en œuvre de la tolérance Zéro. La responsabilité des parents doit être recherchée pour défaut d’éducation et des sanctions exemplaires doivent être prises. Dans cette affaire, la maire de Givors doit aller beaucoup plus loin qu’une simple lettre de protestation au rectorat.

C’est pourquoi Antoine MELLIES et le groupe Givors bleu marine demandent que Christiane Charnay convoque les parents des adolescents incriminés pour conditionner l’accès ultérieur aux dispositifs d’aide de la municipalité, à la réalisation en plus des mesures de réparation décidées par le juge pour enfants, de travaux d’intérêt généraux au profit de la ville de Givors.

Les commentaires sont fermés.