Question orale : Stationnement en Métropole

Question orale du groupe FN, présentée par Agnès Marion – 29 mars 2018

Monsieur le Président,

Dans votre rapport n° 1445 : « La Région aux cotés des territoires : le programme économie de proximité », ne sont pas concernées les communes des métropoles, sauf celles des quartiers politique de la ville et celles de moins de 2000 habitants : ces critères rendent de facto la Métropole de Lyon, à l’exception de quelques villages et quartiers, inéligibles à votre dispositif. A commencer par le centre-ville de Lyon. Or, la Métropole de Lyon a elle aussi besoin que son activité commerçante de proximité soit vivifiée pour notamment résister à la concurrence des contres commerciaux et grandes surfaces.

Vous n’êtes pas sans savoir que depuis le 1er janvier dernier, la ville de Lyon et la Métropole ont révisé leurs politiques de stationnement. A Lyon, le non-paiement du stationnement entraine désormais une amende de 60 €. Une journée entière de parcmètre coûtent elle aussi 60 €. Cette disposition a eu un impact extrêmement négatif sur la clientèle qui favorise désormais les centres commerciaux en périphérie où le stationnement est gratuit. Les commerçants sont unanimes pour déplorer une chute de leur chiffre d’affaire.

Le stationnement-résident est maintenu bien qu’augmenté. En revanche, aucun dispositif dédié n’a été prévu pour les artisans et les commerçants ne résidant pas à Lyon mais y exerçant leur activité soit ponctuellement (métiers du bâtiment par exemple) soit régulièrement parce qu’ils y ont leur local. A 60 € d’amende ou de ticket de stationnement la journée, ce n’est pas moins de 1.320 € mensuel qu’il leur faut désormais intégrer au coût de fonctionnement de leur entreprise pour être en règle.

Ainsi, avez-vous l’intention dans le cadre d’un futur rapport commerce de proximité de traiter ce problème, en collaboration avec les élus de la Métropole et de la ville de Lyon ?

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