L’orientation comme outil de développement économique et réussite personnelle (avec amendements)

Intervention de Muriel Burgaz – 28 mars 2019

Rapport n° 2758

Le 28 mars 2019, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Muriel Burgaz s’est prononcée sur l’orientation comme outil de développement économique et de réussite personnelle :

Monsieur le Président, chers collègues,

L’orientation est bien la clé essentielle. En obtenant plus de compétences dans ce domaine, la Région a, entre les mains, un levier d’actions efficace au service de l’emploi.

Efficace à condition d’être plus exigeant. De faire le tri et d’arrêter de financer les yeux fermés, des centaines d’organismes de formation. Pour info, la France dispose de 55 000 organismes de formation. En Allemagne, on en compte seulement 5 000 avec davantage de résultats. Cherchez l’erreur !

Un levier d’actions efficace à condition d’être innovant. On nous dit que les politiques d’éducation et d’emploi ont tout à gagner avec la décentralisation, ce dont on doute fortement. On aimerait savoir comment la Région va adapter les qualifications proposées au tissu économique de notre territoire. Comment va-t-elle identifier les opportunités d’insertion selon les spécificités de notre région ? Comment va-t-elle créer plus de liens entre les formations et les offres d’emplois disponibles dans notre région ? Ce rôle stratégique de la Région reste, à ce jour, totalement inconnu.

Un levier d’actions essentiel à condition d’être efficace et pour cela de rationaliser l’usine à gaz des organismes et réseaux de l’information et de l’orientation qui – et c’est le comble – restent en majorité totalement méconnus des demandeurs d’emplois, du grand public et des scolaires.

Un levier d’actions efficace à condition d’être logique. Est-ce logique d’annoncer vouloir mettre la priorité sur la formation professionnelle, se plaindre des baisses des dotations de l’État et refuser le plan d’investissement dans les compétences (PIC) ?

En résumé, c’est la Région qui a la compétence pour la formation professionnelle des demandeurs d’emploi et c’est Pôle Emploi qui perçoit le budget. À ce jour, nous ne savons d’ailleurs toujours pas quels sont les critères de la nouvelle convention Pôle Emploi, ni qui va financer les formations prioritaires fixées par la Région.

Un levier d’actions efficace à condition d’avoir une vraie évaluation permanente des politiques publiques de la Région et de leurs résultats, or nous n’avons pas cette visibilité. Combien de formations finance-t-on ? Combien qualifient-elles de personnes ? Sur ces personnes qualifiées, combien aujourd’hui sont en emploi ? Monsieur WAUQUIEZ, vous vous flattez régulièrement dans les médias, d’avoir eu cette idée géniale, en partenariat avec le RSA. En dehors de communiquer sur votre exceptionnel sens de votre créativité, nous n’avons pas de bilan. Combien ont signé ? Est-ce dans les secteurs d’activité en tension ? Vérifie-t-on si le contrat de travail arrive à son terme ? Où en est-on sur le budget des 2 M€ engagés ?

Dernier point, un levier d’actions efficace à condition de soigner les causes plutôt que de payer toujours plus pour gérer les conséquences. Il est bien que la Région investisse encore plus dans la lutte contre le décrochage scolaire, mais n’est-ce pas un faux problème et de l’abus de dépenses d’argent public quand on sait que l’Éducation nationale est le premier budget de la France et que, malgré cela, elle laisse sortir des millions de jeunes qui ne savent ni lire ni écrire ni compter correctement. Plutôt que de rajouter toujours plus d’argent, il faudrait oser – comme dans beaucoup d’autres domaines – remplacer la culture des moyens par la culture des résultats.

Enfin, pour terminer, un levier d’actions efficace à condition d’être cohérent. Si le chômage des jeunes est très élevé et que l’apprentissage n’a pas le succès qu’il mérite, il faut dire que l’on s’est donné de la peine. On a oublié que c’est l’entreprise et particulièrement les TPE, artisans et commerçants, qui créent en majorité ces emplois. On a perdu la culture du corporatisme en France, il y a plus d’une dizaine d’années, alors que dans d’autres pays comme l’Autriche, la Suisse, il a été conservé. C’est ce qui explique en partie leur faible taux de chômage.

Quelle contradiction d’attendre aujourd’hui que les entreprises recrutent, de vouloir défendre le savoir-faire local, les métiers, les commerçants, l’artisanat français, nos traditions, et d’un autre côté, les saccager en votant la mondialisation, le libre-échange, la fin de nos labels. Oui, Monsieur WAUQUIEZ, en votant tout cela à l’Europe avec vos amis, vous n’aidez pas les entreprises de notre région à créer des emplois. Petite parenthèse, à force de regarder à droite et à gauche, vous voyez ce qui arrive.

En conclusion, l’orientation est un levier essentiel à condition de changer de politique pour traiter les causes et pas seulement pour faire plus d’administratif, de donner toujours plus de budget, car en continuant ainsi, permettez-nous de douter de faire de cette compétence un vrai levier d’actions efficace.

Nous voterons néanmoins pour ce rapport.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

« MIEUX ORIENTER » C’EST ÊTRE PLUS EXIGEANT SUR LES FORMATIONS FINANCÉES

Exposé des motifs :

« L’orientation, première étape vers l’emploi » Oui, à condition d’arrêter d’orienter vers des Formations qui ne mènent pas vers l’emploi.

S’il y a en Auvergne Rhône-Alpes 120 000 postes qui ne sont pas pourvus, certes c’est déjà parce qu’on n’en fait pas la promotion dans le système éducatif général, mais aussi parce que l’on continue à financer des formations pour des métiers qui n’embauchent pas.

Des centaines d’Organismes de Formation sont financés les yeux fermés, par la Région.

Un exemple avec l’AFPA, qui perçoit chaque année près de 7 millions d’euros de la Région et pour lesquels on n’exige aucun contrôle sur les critères identifiés : métiers en tension, connaissance des débouchés, suivi des résultats en retours à l’emploi, … d’ailleurs, le dépôt de bilan d’un certain nombre d’AFPA, malgré cette abondance d’argent public, prouve entre autres un vrai problème de fonds du financement de la Formation Professionnelle.

Être plus exigeants c’est non seulement donner la priorité aux formations tournées vers l’emploi mais aussi la priorité à nos publics régionaux.

Certains Organismes de Formation, notamment dans le cadre du CREFOP, ont mis en place des actions pour l’insertion des Réfugiés. L’AFPA étant financée pour un certain nombre de places, parfois non occupées, a passé des accords pour assurer le logement et la formation des migrants. (PILOT, HOPE, …) avec une offre intégrant hébergement, restauration et formation professionnelle et accès prioritaire à l’emploi.

A surveiller ! car une ouverture sans limite est irresponsable et ne peut que pénaliser les budgets des collectivités consacrés à la Formation Professionnelle et entrainer une concurrence inacceptable d’accès à l’emploi.

AMENDEMENT :

 Compléter dans le point I) 1ère partie « DES 4 LIGNES DIRECTRICES SUIVANTES » le 2ème tiret de la façon suivante :

 – sécuriser les choix d’orientation professionnelle en réduisant le nombre d’Organismes de Formation, en sélectionnant les formations selon un cahier des charges, en exigeant un suivi des résultats sur le retour à l’emploi et en donnant la priorité aux demandeurs d’emplois français résidant dans la région.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

FINANCER « LES MISSIONS LOCALES » POUR DES MISSIONS D’ORIENTATION ET NON D’ASSISTANAT

Exposé des motifs :

« L’orientation, première étape vers l’emploi » Oui, à condition d’arrêter d’orienter vers des Formations qui ne mènent pas vers l’emploi.

La Nouvelle Compétence de la Région en matière d’Orientation vers l’Emploi doit conditionner les nouvelles subventions qu’elle distribue.

Sur les 14 millions qu’elle verse chaque année aux Missions Locales, combien servent le Service Public de l’Emploi ?

Totalement éloignées du monde de l’entreprise et des offres d’emplois, les Missions Locales ne font en fait que distribuer sans limite des aides financières, souvent pour les jeunes des banlieues difficiles et des quartiers en zone sensible : carte de transport, permis de conduire, CMU, mais sans aucun critère d’orientation ni embauches forcément à la clé. Pour la Formation et l’Emploi, elles redirigent en fait vers d’autres organismes.

14 millions qui seraient bien utiles à orienter différemment pour être en cohérence avec les objectifs de la Région de ne financer ce qui est utile au retour à l’emploi.

AMENDEMENT :

 Compléter dans le point I) 1ère partie « DES 4 LIGNES DIRECTRICES SUIVANTES», le 4ème tiret de la façon suivante :

– moderniser l’approche et les pratiques en redéfinissant totalement, en réorientant ou en plafonnant tous les financements qui ne répondent pas directement à la politique prioritaire fixée par la Région : l’aide au retour à l’emploi.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

POUR « ORIENTER » EFFICACEMENT : PRIORITÉ AUX FORMATIONS QUALIFIANTES ET NON AUX FORMATIONS DE REMISES A NIVEAU

Exposé des motifs :

Si le slogan de la Région est bien toujours : «Formation financée si tournée vers 1 emploi», alors on peine à comprendre pourquoi elle continue à verser chaque année aux Ecoles de la 2ème Chance un budget de 1.8 million pour 9 écoles (soit environ 10.000 € / jeune).

Avec des contenus de formations essentiellement consacrés à la remise à niveau scolaire, c’est très cher payer pour aller compenser l’échec de l’éducation nationale ! et surtout très éloigné des critères d’orientation et d’embauche, fixés par la Région.

Alors, comme ce sera le cas pour les futurs contrats d’apprentissage, ne serait-il pas envisageable que les subventions données aux « écoles de la seconde chance » soient conditionnées au Contrat ?  ce qui engagerait les Ecoles à être plus impliquées sur les débouchés, les liens avec le milieu économique local,  l’entrée en emploi et en alternance.

Comment vouloir atteindre de nouveaux objectifs sans oser changer de politique, remettre en question certains financements et sans être plus exigeants sur le rôle et l‘implication des ceux qui perçoivent les subventions ?

Un changement de politique de subventions d’autant plus justifié :

– que l’Etat va encore renforcer ses aides aux Ecoles de la 2ème Chance dans le cadre du PIC (Plan d’Investissement Compétences pour les publics éloignés de l’emploi et jeunes décrocheurs) et que dans ce cadre, la Région pourrait se désengager et réorienter ce budget pour mieux répondre à ses objectifs.

– que la prise en charge des « remises à niveaux » sera notamment la mission des nouvelles prépas-apprentissage mises en place par les CFA et aussi financées par le plan d’investissement compétences.

– et que l’orientation des publics concernés par ces Ecoles n’est pas totalement en adéquation avec la politique affichée, car les demandes de prise en charge concernent de plus en plus des personnes issues de l’immigration qui, sans diplôme ni qualifications, sont logiquement orientées de plus en plus vers ces Ecoles, notamment par les Missions Locales (comme à Clermont-Ferrand, sur le Rhône, …).

AMENDEMENT :

 Ajouter dans le point I) 1ère partie « DES 4 LIGNES DIRECTRICES SUIVANTES », un 5ème tiret, libellé comme suit :

– Réserver les financements aux Formations Qualifiantes et non aux Formations de Remise à Niveaux.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

SOUTENIR L’ORIENTATION VERS LES FILIÈRES D’APPRENTISSAGE A TRAVERS DES AVANTAGES RÉSERVÉS AUX APPRENTIS

Exposé des motifs :

Orienter et motiver les jeunes vers l’apprentissage et l’alternance passera aussi à travers des avantages spécifiques voir supplémentaires réservés aux apprentis par rapport aux étudiants des autres filières.

Malgré la perte de compétence et recettes de l’Apprentissage, nous souhaitons que la Région puisse :

– maintenir, en réorientant les budgets économisés, comme suggérés dans d’autres amendements, des aides aux apprentis pour faciliter leur hébergement et leurs déplacements.

– maintenir également les avantages de la Carte PASS’REGION pour les apprentis.

AMENDEMENT :

 Ajouter dans le point I) « DES 4 LIGNES DIRECTRICES SUIVANTES », un tiret supplémentaire, libellé comme suit :

 – Soutenir le choix de l’apprentissage à travers des aides régionales réservées aux apprentis, notamment pour leur transport, hébergement et maintien de la Carte Pass’ Région.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

CAMPAGNE RÉGIONALE DE VALORISATION DE L’APPRENTISSAGE

Exposé des motifs :

L’apprentissage est victime d’un déficit d’image car trop souvent considéré par les enseignants, les jeunes et les familles comme une voie de garage. Une image qui reste négative en raison de l’ignorance de ses réalités par les enseignants, les services d’orientation et par les parents.

Pour lutter contre les idées reçues et revaloriser son image, nous proposons que la Région soit l’initiatrice d’une nouvelle forme de communication à travers la réalisation d’une Grande Campagne Régionale :

– mettant en valeur la réussite de chefs d’entreprises régionaux, issus de l’apprentissage, montrant concrètement que la réussite et la promotion sociale sont affaires de talent, de courage, et non pas seulement l’accumulation de diplôme ou de connaissances.

– organisant une tournée de ces Entreprises dans les Ecoles, un accueil des étudiants dans ces entreprises, des forums et rencontres avec les professeurs principaux, les parents…

Cette grande campagne régionale permettra de :

– renforcer la relation Ecole-Entreprises

– valoriser l’image d’ascenseur social de l’apprentissage

– et valoriser les Chefs d’Entreprises régionaux

La Région trouve bien régulièrement des budgets pour faire sa promotion et celle de son Président, elle peut en trouver pour être utile à la promotion d’une filière essentielle pour l’emploi des jeunes : l’apprentissage.

AMENDEMENT :

Ajouter dans le point I) « DES 4 LIGNES DIRECTRICES SUIVANTES » un tiret supplémentaire, libellé comme suit :

– valoriser l’image de l’apprentissage à travers une nouvelle communication régionale grand public et en renforçant la relation Ecoles-Entreprises par des initiatives nouvelles et actions terrain originales.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

BIEN « ORIENTER » C’EST PRIORISER LES SUBVENTIONS SUR LES GISEMENTS D’EMPLOIS

Exposé des motifs :

Les métiers de la Santé, du Sanitaire et Social sont des gisements d’emplois essentiels pour l’avenir. Avec des prévisions pour la Région auvergne-Rhône-Alpes de plus de 35.000 projets de recrutement, c’est le premier secteur d’emploi de la Région qui mérite un soutien total.

Or en diminuant considérablement le budget des investissements de la « Formation Sanitaire et Sociale » en 2019 par rapport à 2018, c’est totalement contradictoire de la part de la Région qui annonce vouloir favoriser les métiers en tension.

La Région devrait au contraire témoigner d’une politique beaucoup plus volontariste en réorientant des budgets d’investissement et de fonctionnement au profit des Instituts de Formation de ces secteurs d’avenir essentiels, avec :

– des bourses pour les élèves et étudiants engagés dans ces métiers,

– l’organisation de Forum Métiers,

– la promotion de ces métiers dans les Ecoles, …

AMENDEMENT :

 Insérer, dans le point I) 1ère partie «ET DES 7 OBJECTIFS OPÉRATIONNELS SUIVANTS », un tiret entre le 1er et le 2ème, rédigé comme suit :

 – prioriser et augmenter les subventions sur les Gisements d’Emplois et particulièrement les métiers de la Santé, du Sanitaire et Social.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

STOP A L’USINE A GAZ DES RÉSEAUX ET ORGANISMES D’INFORMATION ET D’ORIENTATION

Exposé des motifs :

D’un côté les demandeurs d’emplois ne trouvent pas de travail et de l’autre les entreprises se plaignent de ne pas réussir à recruter et pourtant on finance avec des budgets considérables des dizaines d’organismes dont la mission est justement de faciliter ces mises en relations.

Pourtant combien de budgets dépensés pour des missions d’observation, de compilation, d’études, d’analyse de l’offre et de la demande…

C’est bien qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas et qui demande une modification profonde des missions de ces organismes d’informations et d’orientation. Déjà, il en faut moins ! et ensuite redéfinir leurs missions.

Dans cette usine à gaz illisible, la palme d’or revient au CARIF-OREF, devenu Via Compétences, qui perçoit chaque année plus d’1.200.000 € de subventions pour ses missions d’information, d’orientation, d’études sur les offres de formation, d’animation des acteurs de l’orientation professionnelle…. Mais que personne ne connait ! ni les chargés d’orientation dans les établissements scolaires, ni les professeurs, ni les entreprises et encore moins le grand public.

Ce budget d’1,2 million permet-il aux publics scolaires, étudiants ou demandeurs d’emplois de mieux s’orienter ou se réorienter ? aux entreprises de mieux embaucher ? réponse : NON.

Plutôt que de recréer une nouvelle Structure qui chapeaute encore les acteurs de l’orientation, comme annoncé dans votre dossier, il est préférable de modifier la politique actuelle menée avec les Organismes d’Orientation que l’on finance déjà afin qu’ils utilisent l’argent pour moins d‘administratif, avec des obligations de résultats plutôt que de moyens.

AMENDEMENT :

Modifier dans le point I) « ET DES 7 OBJECTIFS OPÉRATIONNELS SUIVANTS », le dernier tiret, comme suit :

– rendre lisible l’action de la Région comme acteur et pilote de l’Orientation Professionnelle, en redéfinissant sa politique régionale en simplifiant les Réseaux et en redéfinissant la nature des missions des Organismes d’Informations et d’orientations qu’elle finance.


Amendement présenté par Muriel Burgaz

MIEUX « ORIENTER » PASSE PAR UNE OPTIMISATION DES OUTILS DIGITAUX

Exposé des motifs :

La Région créé régulièrement un nombre important d’outils de communication digitaux au service de ses politiques économiques, pour l’emploi, les entreprises, les jeunes, la formation, les étudiants, l’orientation…

Une multitude de dispositifs et outils crées en parallèle mais sans cohérence ni interactivité pertinente entre eux.

Or ces outils n’ont d’intérêt que s’ils sont connus et s’ils fonctionnent en synergie, mais on constate :

– qu’ils restent méconnus du grand public, des entreprises et des employeurs de la région,

– qu’ils ne fonctionnent pas en réseaux et en complémentarité ce qui ne permet pas d’amplifier leur utilité

Par exemple :

– pourquoi n’y a-t-il pas de lien entre la plateforme de l’Agence de Développement économique « Auvergne-Rhône-Alpes Entreprise ») et la « plateforme pour l’emploi » ?

– Pourquoi la plateforme « Ambition Eco » ne présente aucun lien avec la plateforme qui liste les Formations et regroupe les CV en ligne de la plateforme « des talents, des emplois » ?

– pourquoi ne pas y associer des liens avec les Branches Professionnelles ?

– Comment faites-vous connaitre ces plateformes numériques aux employeurs de la région ? combien de CV ont-ils été déposés à ce jour sur la plateforme ?…

« Rendre lisible l’action de la Région comme acteur et pilote de l’Orientation professionnelle » passe par une réflexion sur la façon de faire connaitre et de rendre utiles les outils existants plutôt que de chercher à en créer de nouveaux. D’autant qu’à chaque fois qu’un nouveau portail est créé, on le justifie en annonçant que c’est pour avoir un seul outil qui centralise toutes les infos et toutes les réponses.

AMENDEMENT :

Compléter dans le point I) « ET DES OBJECTIFS OPERATIONNELS SUIVANTS » le dernier tiret, comme suit :

– rendre lisible l’action de la Région comme acteur et pilote de l’Orientation Professionnelle, en optimisant les outils informatiques existants afin qu’ils remplissent véritablement leur rôle au service de l’orientation et de la mise en relation efficace de l’offre et de la demande.

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