La Région : premier partenaire des entreprises, une offre de services renouvelée

Intervention de Thibaut Monnier – 18 octobre 2019

Rapport n° 3487

En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 17 octobre 2019, Thibaut Monnier a pris la parole pour exposer le point de vue du groupe RN au sujet de la politique régionale vis-à-vis des entreprises :

Mes chers collègues,

LA REGION PREMIER PARTENAIRE DES ENTREPRISES… c’est une belle ambition, mais le premier partenaire des entreprises, ce devrait être les banques : les banques dont le rôle principal est le financement de l’économie, ces banques qui sont de moins en moins à l’écoute des TPE et PME lesquelles subissent des problèmes de trésorerie important, l’une des premières causes de défaillances d’entreprise !

Nous n’avons pas de chiffres clairs sur le nombre de refus de financement de la part des institutions bancaires envers nos TPE et PME, mais il est certain que des milliers d’entrepreneurs de notre région sont en attente de solution de financement par leur banque, tant les remontées de terrain se multiplient. La Région ne pouvant se substituer aux banques, Il est de notre devoir de rappeler à ces dernières leur rôle premier.

Sur la typologie des aides, je tiens à rappeler que nous soutenons largement les prêts à taux zéro ou avance remboursable, plutôt que les subventions qui ne correspond pas à l’esprit d’entreprise et qui voient leur bénéficiaire payer un impôt sur le montant de la subvention reçue.

Comme défendu depuis toujours par notre groupe, dans le cadre de la politique de restauration de l’emploi et du pouvoir d’achat, il convient de donner, aux côtés des PME, une priorité absolue au développement des artisans et des commerçants qui sont créateurs nets d’emplois.
La valorisation de l’artisanat et du commerce ne vise pas que des objectifs économiques. C’est aussi un moyen de reconnaître l’importance sociale considérable de cette activité. D’abord parce qu’elle place l’homme, sa créativité, son amour du travail bien fait, le principe de la transmission du savoir-faire ou du patrimoine personnel au cœur de l’activité économique. Ensuite parce qu’elle contribue à la perpétuation de traditions qui sont intimement liées à l’histoire des villes et des campagnes françaises, véritables symboles de l’art de vivre français et du raffinement de notre civilisation. Enfin parce que l’artisanat et le commerce sont des vecteurs irremplaçables de lien social, notamment dans les zones rurales, et sont indispensables aux conditions de vie des personnes âgées notamment.
C’est la raison pour laquelle, je vous demande de ne pas focaliser les efforts de soutien uniquement aux entreprises dites innovantes ou aux domaines d’excellence. Les entreprises du quotidien, artisans, commerçants, sont indispensable à nos territoires et méritent toute l’attention de notre collectivité.

Les grandes entreprises, elles, n’ont pas besoin des aides régionales pour engager un développement de leur activité, et ce, malgré le caractère innovant ou d’excellence. Même si la théorie du ruissèlement ou leur rôle de locomotive peuvent être entendus, ces grandes entreprises ne subissent pas les mêmes contraintes dans la recherche de leur financement : la mission de la région n’est-elle pas de soutenir les entreprises qui n’ont que très peu de levier de financement plutôt que de renforcer les profits de sociétés qui possèdent déjà tous les moyens pour lever des fonds ?
Vous l’avez compris, nous avons choisi de défendre ceux qui sont oubliés par les banques, oublié par l’Etat, une classe moyenne formée d’indépendants, qui tentent de développer leur activité, aussi modeste soit-elle.

Concernant le portail économique régional Ambition ECO, nous tenons à féliciter les équipes qui ont mené ce chantier. Nous avons ici un site très intuitif et qui permet aux demandeurs de trouver aisément les dispositifs adéquates.

Plus globalement, nous sommes favorables à la mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositifs présentés, nous voterons donc POUR CE RAPPORT.

Comme défendu depuis toujours par notre groupe, dans le cadre de la politique de restauration de l’emploi et du pouvoir d’achat, il convient de donner, aux côtés des PME, une priorité absolue au développement des artisans et des commerçants qui sont créateurs nets d’emplois.
La valorisation de l’artisanat et du commerce ne vise pas que des objectifs économiques. C’est aussi un moyen de reconnaître l’importance sociale considérable de cette activité. D’abord parce qu’elle place l’homme, sa créativité, son amour du travail bien fait, le principe de la transmission du savoir-faire ou du patrimoine personnel au cœur de l’activité économique. Ensuite parce qu’elle contribue à la perpétuation de traditions qui sont intimement liées à l’histoire des villes et des campagnes françaises, véritables symboles de l’art de vivre français et du raffinement de notre civilisation. Enfin parce que l’artisanat et le commerce sont des vecteurs irremplaçables de lien social, notamment dans les zones rurales, et sont indispensables aux conditions de vie des personnes âgées notamment.
C’est la raison pour laquelle, je vous demande de ne pas focaliser les efforts de soutien uniquement aux entreprises dites innovantes ou aux domaines d’excellence. Les entreprises du quotidien, artisans, commerçants, sont indispensable à nos territoires et méritent toute l’attention de notre collectivité.

Les grandes entreprises, elles, n’ont pas besoin des aides régionales pour engager un développement de leur activité, et ce, malgré le caractère innovant ou d’excellence. Même si la théorie du ruissèlement ou leur rôle de locomotive peuvent être entendus, ces grandes entreprises ne subissent pas les mêmes contraintes dans la recherche de leur financement : la mission de la région n’est-elle pas de soutenir les entreprises qui n’ont que très peu de levier de financement plutôt que de renforcer les profits de sociétés qui possèdent déjà tous les moyens pour lever des fonds ?
Vous l’avez compris, nous avons choisi de défendre ceux qui sont oubliés par les banques, oublié par l’Etat, une classe moyenne formée d’indépendants, qui tentent de développer leur activité, aussi modeste soit-elle.

Concernant le portail économique régional Ambition ECO, nous tenons à féliciter les équipes qui ont mené ce chantier. Nous avons ici un site très intuitif et qui permet aux demandeurs de trouver aisément les dispositifs adéquates.

Plus globalement, nous sommes favorables à la mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositifs présentés, nous voterons donc POUR CE RAPPORT.


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