La fin du monde

Communiqué du groupe Rassemblement National – 25 août 2020

Cet été aura décidément été celui de la fin d’un monde. Ou en tous les cas celui où la preuve du l’asservissement de la France à certaines communautés aura été administrée avec le plus de force, même aux plus sceptiques.

Après les meurtres en juillet de Philippe, Mélanie, Thomas, et à Lyon, de la jeune Axelle dans des conditions abominables ; après des records d’interventions policières dans les « quartiers » durant cette période pour mettre fin aux tirs de « mortiers » (les habitants de Saint-Etienne en savent quelque chose) ou aux rodéos automobiles que connaissent les habitants de tous les quartiers et banlieue (mais je pense plus précisément à Bron et Villeurbanne) ; après les manifestations racialistes de « Black Lives Matter » et les émeutes parisiennes qui ont suivi la défaite du PSG… Après tout cela, concentré en deux mois, nous apprenons l’agressions dont a été victime un courageux jeune homme de 17 ans, Augustin, dont le seul crime est d’avoir voulu protéger deux jeunes filles harcelées, place Bellecour à Lyon, par cinq « CPLF » ou autrement dit « Chances Pour La France ».

Il est d’ailleurs curieux constater, ici et là, le glissement sémantique qui s’opère au sein de la gauche. Exit les droits des femmes dès que l’immigration pourrait être remise en cause. Exit le courage de ce jeune homme qui aurait dû, nous dit-on dans certains médias, rester à sa place ; ces mêmes médias qui par ailleurs dénoncent l’apathie générale devant les agressions commises en public. Mais là, ce n’est pas pareil, bien évidemment, puisqu’Augustin est Français, blanc, de souche européenne. Il ne saurait donc être une victime innocente face à ses cinq agresseurs…

Que les apprentis sorciers de la gauche et de LREM y prennent garde, la France n’est pas ce pays de « veaux » qu’un certain général s’amusait à brocarder. Ce pays a encore des ressources, il est encore capable de sursauts. « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, écrivait le marxiste italien Gramsci, il est dans la révolution ». La gauche française serait bien inspirée de relire ses classiques.

Charles PERROT, Président du groupe RN

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