Intervention de Maurice Faurobert – 14 décembre 2012
Rapport n° 11.06.771
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers collègues,
Une deuxième liaison ferroviaire à grande vitesse Paris-Lyon est heureusement reconnue par tous comme un projet national n’engageant pas les finances régionales mais seulement nationales et européennes.
La France récupérera ainsi une partie de nos impôts que les politiciens du gouvernement remettent bien imprudemment à la discrétion de Bruxelles. Une participation financière de la Région qui ne pourrait qu’inciter l’État à se désengager comme il tente de le faire sur certaines infrastructures TER est hors de propos.
Voyons la contribution au débat public des Régions puis celle des neuf collectivités locales Rhône-Alpes. Elles ne vont pas sans critique.
Dans son cahier d’acteur, Rhône-Alpes Auvergne veut voir avec ce projet une action d’aménagement du territoire, un désenclavement des villes et un appui au développement économique et démographique. Lire la suite