Villiers le Bel : un double scandale

Communiqué de Bruno Gollnisch

En Sarkozye, la réalité dépasse la fiction…
En matière de scandale, on pensait pourtant avoir tout vu depuis trois ans ! Voilà qu’au procès des quatre « présumés criminels » comparaissant pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers dans l’exercice de leurs fonctions en novembre 2007 à Villiers le Bel, on apprend que l’un des quatre « jeunes » (30 ans) faisait partie de la liste UMP de Sylvie Noachovitch lors des dernières élections municipales de mars 2008.

Ce scandale n’est d’ailleurs que « relatif » au regard de l’abjection profonde que constitue la passivité totale des Forces de l’ordre pourtant en état de légitime défense et dont 96 membres ont été blessés. On doit du reste s’étonner qu’il n’y ait que quatre personnes déférées devant la Justice pour répondre d’un tel bilan.

On comprend le sentiment de révolte et on partage le profond dégoût qu’éprouvent nos policiers pour un système politique qui les sacrifie sans vergogne à la violence meurtrière des émeutiers.

Réunion du G 20 : des palinodies…

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

Les charlatans de Molière se penchent à nouveau, non pas sur nos économies malades qu’ils consentent à la rigueur à anesthésier par des artifices, mais sur le système financier international en déliquescence et qui leur soucie bien davantage.

Pendant que ces messieurs se concertent doctement sur fond de marasme, de déficits, et de dettes en Europe, le chômage poursuit chez nous sa progression: le cap des 4 millions de chômeurs vient officiellement d’être atteint (toutes catégories confondues) le mois dernier, contrairement aux fausses allégations dont Sarkozy nous avait gratifié encore en début d’année. Les Français ne sont pas dupes de la situation. Un récent sondage montre que seulement 8% d’entre eux considèrent que l’économie se porte bien, contre 85% des Indiens interrogés et 78% des Chinois !

Les dirigeants réunis à Toronto tournent sciemment le dos aux seuls remèdes envisageables. Ce qu’il faut, c’est mettre un terme à la financiarisation de l’économie mondiale par le retour à un protectionnisme raisonné et équilibré. C’est aussi permettre à notre continent et à notre pays de renouer avec l’investissement industriel, générateur d’emplois et de richesses.