En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 9 mars 2023, Christel Dupré a commenté le plan régional aspirant à 1000 km de voies cyclables :
Monsieur le président, chers collègues,
Plus qu’une tendance, l’itinérance à vélo est aujourd’hui une pratique touristique à part entière. Les territoires, toutes échelles confondues, se sont emparés des multiples enjeux liés à la pratique : qualifier les infrastructures, développer les services, marketer l’offre.
Cette fréquentation d’un genre nouveau promet un coup de pouce non négligeable pour l’économie du tourisme et tout ce qu’elle induit : hôtellerie, restauration, commerce de proximité, fréquentation des sites touristiques (musée des verts, site le Corbusier, musée d’art moderne, musée d’art et d’industrie et son exposition permanente sur le vélo, cité du design), etc.
Non seulement les Lyonnais, comme bien d’autres citoyens de nombreuses agglomérations françaises, ne pourront bientôt plus utiliser leur voiture classifiées « Crit’Air de 2 à 5 », c’est-à-dire, 75% du parc automobile, mais en plus à Lyon, la municipalité a pour projet d’imposer, in fine, la possession d’un seul véhicule par foyer. Par la limitation de la vignette de stationnement à un seul véhicule par foyer, les foyers possédant deux voitures devront trouver une solution : vendre leur 2ème véhicule, ou le stationner à prix exorbitant.
Ces élus écrivent leur roman de leur vie, pas le roman de leurs administrés.
Cette écologie punitive et liberticide doit être combattue, et notre groupe politique s’opposera de toutes ses forces à ces mesures totalement folles, injustifiées et impossibles à vivre pour un très grand nombre d’Auvergnats et Rhônalpins qui ont besoin de leur véhicule pour se déplacer dans les grandes villes de la région. La solution consistant à inciter les citoyens à acheter des véhicules électriques qui valent, pour la plupart, plusieurs années de SMIC, est une solution hors sol, bien loin des réalités que vivent nos concitoyens.
Une centrale géothermique produit de l’électricité grâce à la chaleur de la terre. C’est une source d’énergie renouvelable, inépuisable, gratuite et n’impacte pas les nappes phréatiques. C’est une énergie d’avenir applicable sur tout le territoire de notre région, sans exception et sans détruire le paysage comme le font les éoliennes.
Alors pourquoi, en assemblée plénière hier, la majorité de M. Wauquiez rejette notre amendement visant à soutenir la filière géothermique pour les collectivités, les TPE-PME ?
Le Plateau des Vastres est depuis des années le théâtre d’affrontements judiciaires sur le projet d’implantation d’éoliennes. Récemment, la Cour d’appel administrative a enjoint la préfecture de Haute Loire à délivrer les permis d’implantation de 5 éoliennes. Seul le Conseil d’Etat est désormais susceptible de protéger ce territoire par une décision qui contredirait la cour d’appel. La grande majorité des riverains et des citoyens soucieux de la protection des paysages est opposée à cette implantation, une enquête publique lancée en amont l’avait largement démontré. Sans action auprès du Conseil d’Etat, ce sont 5 mats de 150 mètres de hauteur qui seront installés.
Laurent Wauquiez ne cesse de déclarer qu’il est opposé à l’installation d’éoliennes. Néanmoins, la Région Auvergne-Rhône-Alpes dont il est le président s’est engagée d’installer 2500 MW d’éolien d’ici 2030 dans le cadre de son schéma régional de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). 603 MW d’éolien ont déjà été installés dans la région, au grand détriment des riverains, sans que Laurent Wauquiez ne s’y oppose. Les locaux de la Région à Lyon confluent hébergent même le fond d’investissement régional OSER ENR qui accompagne les acteurs publics dans l’installation d’éoliennes sur le territoire.
Le 20 octobre 2022, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Céline Porquet (RN) s’est prononcé sur la procédure de révision de charte par la Région des Parcs Naturels Régionaux (PNR):
Monsieur le Président, chers collègues,
Par ce rapport, la Région s’engage dans le renouvellement du classement, de la nouvelle charte et du nouveau périmètre du PNR de Chartreuse ainsi que la prescription de la charte du PNR du Haut Jura.
Concernant le nouveau périmètre du PNR de la Chartreuse, on ne peut qu’observer certaines incohérences.
Incohérence géographique car les communes de l’avant pays savoyard comme Novalaise, Marcieu, Gerbaix sont situés à l’écart du massif Chartrousin, sur les contreforts de la chaine de l’Epine et donc qui appartient au massif du Jura.
Et incohérence au niveau de l’urbanisation, l’adhésion de communes urbaines comme Barberaz ou Jacob-Bellecombette, dont la moitié de la surface est urbanisée est un contre sens et peut difficilement être intégrer à la vision collective d’un parc naturel.
En ce début de semaine, le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a interpellé par une question écrite le Président de la République et la Première Ministre Elisabeth Borne au sujet du coût de l’énergie et de son impact sur les stations de montagne.
Nous aimerions rappeler à Monsieur Wauquiez, qui pratique encore et toujours l’hypocrisie de sa famille politique, avec un décalage entre ce qu’il dit et ce qu’il soutient :
que lors des dernières élections présidentielles, il a appelé à voter pour Valérie Pécresse qui, tout comme Monsieur Macron, était pour rester dans le marché européen de l’énergie ;
que la hausse des prix de l’énergie date d’avant-guerre, notamment à cause de la nouvelle organisation du marché de l’énergie votée sous le gouvernement de Monsieur Sarkozy ;
que les stations de ski étaient déjà fortement impactées par la crise du Covid et la quasi-saison blanche de 2020, et ne sont pas en mesure de soutenir un tel déficit d’activité cette année, sans même parler d’une fermeture.
Comme l’a souligné Monsieur Alexis Jolly, Député RN de l’Isère, par une question écrite au Gouvernement, la situation nous inquiète fortement. Ainsi, le Rassemblement National souhaite la mise en place par l’Etat d’un bouclier tarifaire à destination de ces entreprises pour permettre aux stations de continuer à exercer leurs activités sereinement.
Andréa KOTARAC (Président du groupe RN à la Région) Brice BERNARD(Conseiller régional et délégué départemental RN du 73) Rémi GARNIER(Conseiller régional du 73)
Intervention d’Alexandre Moulin-Comte – 29 juin 2022
Rapport n° 6742
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 29 juin 2022, Alexandre Moulin-Comte a évalué le rapport de la Chambre régionale des comptes régionale sur la gestion par la Région en 2016 des Parcs Naturels Régionaux :
Monsieur le président, chers collègues,
Ce rapport de la CRC valide les orientations qui ont été données ces dernières années dans la gestion des PNR, et particulièrement les niveaux d’investissement croissants qui ont été réalisés par la Région.
A l’occasion de ce rapport, j’en profite pour souligner la difficulté qu’ont un certain nombre d’élus locaux, particulièrement les maires, à bien cerner les compétences, le périmètre et l’utilité de ces parcs naturels régionaux. Il y a réel problème de communication à ce niveau. A l’occasion du renouvellement de la Charte du Parc naturel régional de Chartreuse, l’ensemble des communes concernées ont été sollicitées pour délibérer en conseil municipal préalablement à l’adoption de cette nouvelle charte par la Région. Un certain nombre d’élus, pour qui le parc régional reste quelque chose de mal défini dont ils ne perçoivent pas vraiment l’utilité ont fait valider ce renouvellement via une délibération purement formelle, reprenant le modèle qui leur avait été envoyé, sans véritablement saisir les enjeux et l’utilité de ce renouvellement et sans être en mesure de l’expliquer à leurs conseillers municipaux. Certains mêmes étaient tentés de ne pas approuver le renouvellement, n’en comprenant pas les tenants et les aboutissants, mais l’ont au final fait pour ne pas entraver la procédure et passer, excusez-moi du terme, pour des casse-pieds.
Nous vous invitons donc à accentuer vos efforts de communication et de pédagogie à destination des élus locaux sur ce sujet et nous prenons acte du rapport présenté.
Explication de vote de Céline Porquet – 17 mars 2022
Le 17 mars 2022, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Céline Porquet a analysé la révision d’une charte de Parc Naturel Régional. A ce sujet, elle a vivement critiqué l’ambiguïté de l’Exécutif de L. Wauquiez sur l’implantation d’éoliennes dans les chartes :
Monsieur Le Président,
Il s’agit ici d’émettre un avis de principe sur l’avant-projet de charte du Parc naturel régional du Massif des Bauges. Les PNR ont un rôle important dans la protection et la préservation de nos territoires au sens large. Nous y sommes très attachés et il ne s’agit pas ici d’y revenir.
La charte d’un PNR est particulièrement précieuse pour les territoires concernés car les collectivités locales coordonnent dans leurs domaines de compétence, leurs actions, leurs projets, en prenant en compte les orientations de cette charte. Les décisions politiques locales à venir s’appuieront sur cette charte. Beaucoup de documents ont été fournis pour ce rapport de révision de charte. Bilan évaluatif, études préalables, avant-projet, etc. 400 pages et seulement 4 lignes sur les éoliennes ! 4 lignes sur cette véritable aberration économique, écologique, environnementale qui saccage nos territoires, dont les plus touchés sont la Drôme et l’Ardèche.
Question orale présentée par Céline Porquet – 15 octobre 2021
Monsieur le Président,
Un projet de réglementation européenne est en cours et celui-ci aurait pour conséquence la disparition de la lavande, notre lavande, une de nos richesses locales.
Bien sûr, l’Union Européenne ne va pas simplement interdire la lavande ; c’est plus subtil que ça, elle vise à interdire telle ou telle molécule : donc toutes les huiles essentielles et produits naturels sont concernés et ainsi menacés d’interdiction dans leur utilisation et consommation.
Exit la lavande, le thym, le romarin ou encore la sauge. Imaginez que le miel de lavande soit interdit et que le nougat de Montélimar disparaisse ! La Région doit intervenir et réagir face à cette réglementation européenne en cours.
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 15 octobre 2021, Céline Porquet a critiqué deux nouveaux chartes de PNR, notamment parce qu’elles n’excluent pas la construction d’éoliennes auxquelles les populations sur place s’opposent :
Monsieur le Président,
Protection, préservation de nos territoires, nos paysages, notre patrimoine naturel, culturel, c’est la base et ceux sur quoi se sont développés les Parcs naturels régionaux, et nous sommes tous ici en accord sur cela !
Extension périmètre, nouvelle charte, etc., sur la forme pas de soucis mais nous ne pouvons pas aborder des délibérations sur les PNR sans aborder l’arnaque écologique qui saccage nos territoires et qui est contraire à la protection de nos richesses locales : c’est l’implantation d’éoliennes !