Nicolas Sarkozy à Grenoble : l’annonce de demi-mesures inefficaces

Communiqué de Maurice Faurobert, Mireille d’Ornano et Alexandre Gabriac, conseillers régionaux de l’Isère – 30 juillet 2010

Nicolas Sarkozy est venu à Grenoble ce jour, pour installer officiellement dans ses fonctions le nouveau préfet suite aux émeutes qu’a connues cette ville autrefois paisible.

Il a annoncé des mesures, qui sont essentiellement factices :

  • la déchéance de la nationalité française des binationaux qui s’attaquent aux forces de police.
    Or Karim Boudouda, abattu par la police suite au braquage du casino d’Uriage, n’avait jamais auparavant tiré sur la police. S’il avait été condamné à trois reprises, c’était pour des braquages de banques.
    Il faut donc déchoir de leur nationalité tous les binationaux qui se rendent coupables de crimes et délits graves.Il n’expulsera toutefois pas les criminels, puisqu’il s’est toujours prononcé contre la « double-peine ».
    Or, pour protéger la société, il faut évidemment expulser les étrangers qui ne respectent pas nos lois. Lire la suite

Émeutes de Grenoble : lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

Par   Bruno Gollnisch (député européen, président du groupe FN à la Région Rhône-Alpes),

Maurice Faurobert, Alexandre Gabriac et Mireille d’Ornano (conseillers régionaux),

remise en mains propres au Président de la République lors de sa venue à Grenoble

Monsieur le Président de la République,

Nous avons l’honneur, à la suite des très graves événements qui justifient votre présence aujourd’hui à Grenoble, de vous présenter une requête urgente.

Depuis début avril à Grenoble, autrefois cité paisible, les agressions physiques aux personnes ont augmenté en nombre, en violence, en sauvagerie haineuse. Une véritable barbarie s’est acharnée sur des victimes à terre, subissant coups de pied, coups de couteau, coups de tesson de bouteille au visage…

On déplore trois assassinats, des braquages, des vols, deux séquestrations, un viol, des incendies de voitures par dizaines…

C’est une escalade dans l’horreur ; un terrorisme de proximité, asséné au quotidien. N’importe qui peut tomber sous ces coups, comme ce jeune homme de 23 ans poignardé sur la place centrale de Grenoble parce qu’il ne pouvait donner une cigarette réclamée par une bande de malfrats. Il sera sauvé par une intervention chirurgicale de six heures, mais restera avec des séquelles. Ou encore ce paisible septuagénaire rentrant d’une partie de pétanque, poignardé par deux encapuchonnés qui tentaient de lui extorquer son porte-monnaie.
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