Racisme antiblanc exposé à l’Université de Grenoble Alpes : la honte d’une institution publique

Racisme antiblanc exposé à l’Université de Grenoble Alpes : la honte d’une institution publique

Notre groupe tient à exprimer son inquiétude et son indignation face à l’exposition publique de propos à caractère explicitement raciste à l’encontre des personnes de couleur blanche, affichés sur des plaques de verre à l’université de Grenoble Alpes. Un espace universitaire est censé incarner le savoir, le dialogue et le respect de tous. Il est donc inacceptable qu’une université cautionne, par son silence ou sa complicité, des propos haineux qui alimentent les divisions au lieu de les apaiser.

Nous interpellons la vice-présidence du Conseil régional en charge des établissements d’enseignements supérieur, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke, ainsi que son conseiller spécial Laurent Wauquiez : la Région entend-elle continuer à financer une université qui laisse se propager, voire valorise, des propos racistes ? Peut-on tolérer que des fonds publics servent à soutenir une institution qui insulte une partie de la population en raison de sa couleur de peau ?Le soutien financier de la collectivité ne peut en aucun cas être accordé à une structure qui ne respecterait pas les principes fondamentaux de la République.

Il demeure donc fondamental en plus du retrait de ces messages honteux qu’une enquête interne soit diligentée pour sanctionner les personnels et étudiants responsables de ces écrits racistes. Toute la lumière doit être faite pour empêcher tout renouvellement de ce type d’affichages racistes et scandaleux et la présidence de l’Université doit s’y atteler.

L’Université a cédé sous la pression et a commencé à retirer les inscriptions coupables. Mais le mal est fait. Nous demandons à la présidence de l’Université de Grenoble de garantir dans ses locaux à l’avenir un environnement respectueux et conforme aux valeurs républicaines sous peine de demander à la Région la remise en cause des financement régionaux.

Nous suivrons avec la plus grande vigilance les réponses apportées. Au-delà du retrait, des actions disciplinaires doivent être engagées. Le courage n’est pas une option pour notre groupe et la fédération RN de l’Isère.

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