Rapport n° 98316
Intervention de Brice Bernard – 26 juin 2025
Le 26 juin 2025, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Brice Bernard (RN) est intervenu sur la sécurité de nos lycéens :
« La sécurité n’est pas un luxe. Elle est la première des libertés. »
Le 10 juin dernier, à Nogent, Mélanie, a été poignardée à mort, en pleine rue devant son collège.
Avant elle : Samuel Paty. Dominique Bernard. Deux enseignants, deux visages, deux tragédies. Assassinés dans l’exercice de leur mission.
Et les barbares au couteau frappent partout :
Lors de fêtes de village, comme à Crépol ou en plein centre-ville, comme à Chambéry où un jeune de 18 ans a perdu la vie en avril dernier.
Si la violence est partout c’est parce que vous lui avez tout laissé.
Elle ne s’arrête plus aux grilles des écoles. Elle frappe dans la rue, à l’arrêt de bus, sur le chemin du retour, en ville, dans nos villages. À tout moment. Partout.
Et ce n’est pas un accident. C’est le résultat de votre laxisme, de votre dogmatisme, de votre faiblesse.
Votre bilan est accablant.
- Depuis 2017, sous Macron, 6 peines de prison ferme sur 10 ne sont pas exécutées.
- Avec Retailleau à l’intérieur c’est moins d’expulsion qu’avec Castaner !
- Quand Les Républicains étaient aux responsabilités c’était +45 % de violences physiques entre 2002 et 2012, et 12 500 postes supprimés dans les forces de l’ordre.
Et je ne parlerai pas du karcher promis par Sarkozy.
- Et à gauche ? votre laxisme a permis un record : celui de 4 millions d’infractions enregistrées en 2016. L’idéologie, l’angélisme, la négation du réel.
Madame Vallaud-Belkacem, pardon mais en tant qu’ancienne ministre de l’Éducation, vous incarnez cette démission :
- Refus d’agents de sécurité dans les établissements.
- Hostilité à l’uniforme.
- Opposition systématique à toute présence policière.
Vous avez abandonné nos professeurs, nos élèves, et nos surveillants ; c’est d’ailleurs le sens des différentes lettres ouvertes de la profession depuis des années.
Mais au lieu de voir la réalité en face, à gauche, vous militez pour légaliser le cannabis, pour nous mettre des salles de shoot dans nos villes et pour remplacer les prisons par des centres éducatifs ouverts ; parfois même dans nos parcs naturels…
Vous êtes totalement hors-sol !
Pendant ce temps, des vies sont brisées.
Et maintenant pour garantir la sécurité de nos enfants et du personnel dans nos lycées, la majorité nous propose des scanners corporels.
Ce dispositif est un aveu d’échec pour la sécurité des Français. Un pansement sur une hémorragie qui continue, jour après jour.
Votre volonté de faire en région, là où Retailleau abandonne, est louable, mais nous savons déjà qu’un scanner à l’entrée des lycées ne résoudra rien.
Que ferez vous dans ces établissements ou les cours sont accessibles depuis l’extérieur, ou le grillage, le muret, ou les grilles permettent de donner de main à main n’importe quel couteau – n’importe qu’elle arme ?
Puis quel en sera le coût ? À l’heure où Bruno Le Maire a porté notre dette à plus de 3 300 milliards d’euros, nous devons cette transparence aux habitants de notre région.
Non pas pour calculer le ratio d’un coût contre une vie, mais pour connaitre :
Le tribut, que nous devons sans cesse payer pour garantir notre liberté,
Le tribut, que nous devons sans cesse payer, pour que nos enfants puissent rentrer en vie de l’école,
Le tribut, que nous devons sans cesse payer, pour garantir la sécurité à nos professeurs ou surveillants sur leur lieu de travail !
Le tribut que les Français doivent sans cesse payer, car vos familles politiques, une fois au gouvernement, n’ont plus de courage !
Si renforcer la sécurité dans nos lycées se fait avec des caméras intelligentes, nous y sommes favorables. Mais pas sans intervention humaine.
On aurait aussi apprécié que vous parliez de ce qui se joue aux abords des établissements :
Dans les transports, à l’arrêt de bus, sur le chemin du retour. Là où il n’y a plus ni caméra, ni protection – là où nos enfants sont tributaires des politiques locales. Parfois sérieuses, parfois dogmatiques et hors sol.
Je souligne d’ailleurs que des dispositifs, qui ont des résultats, existent déjà autour des gares SNCF avec des zones de vigilance renforcée dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.
Pourquoi ne pas accorder aux lycées la même exigence de sécurité ?
Si nous voterons ce rapport, nous vous ferons également des propositions pour le renforcer, car nous défendons, au Rassemblement National, une stratégie de sécurité concrète et pragmatique.
Parce que la sécurité ne se décrète pas à coups de slogans.
Mais elle existe du courage – et nous l’avons avec Marine Le Pen !
Il est temps de protéger nos enfants.
De soutenir nos enseignants.
Et de rendre la peur… à ceux qui la sèment.
Amendement présenté par Benoit Auguste
De la lisibilité pour asseoir la légitimité de la sécurité !
Exposé des motifs :
Si le rapport se concentre sur des outils techniques et juridiques, il fait l’impasse sur un dispositif de suivi démocratique structurant et régulier.
Le RN défend, à l’échelle régionale comme nationale, une gouvernance plus transparente, plus lisible, et plus responsable. Marine Le Pen l’a rappelé : « Il n’y a pas d’autorité sans contrôle, pas de sécurité sans légitimité. » Cela suppose que les citoyens et leurs représentants disposent d’informations claires sur ce qui est mis en œuvre dans les établissements.
C’est pourquoi nous proposons la publication annuelle d’un rapport régional de sécurité dans les lycées, présenté obligatoirement en assemblée plénière. Ce rapport permettrait :
- de faire le point sur les dispositifs déployés et leur efficacité,
- d’identifier les incidents ou difficultés rencontrés,
- de renforcer la cohérence et l’harmonisation des pratiques,
- et de garantir un véritable contrôle démocratique du volet sécuritaire de la politique régionale.
Une telle mesure est conforme aux engagements du RN pour une démocratie locale renforcée, respectueuse du suffrage et des attentes concrètes des citoyens en matière de sécurité.
AMENDEMENT :
Ajouter un sous-chapitre I.3) comme suit :
I.3) SUIVI ET TRANSPARENCE DU DISPOSITIF RÉGIONAL DE SÉCURITÉ SCOLAIRE
De prévoir la réalisation et la publication, chaque année, d’un rapport régional sur la sécurité dans les lycées d’Auvergne-Rhône-Alpes, incluant :
– l’état des lieux des équipements déployés,
– les remontées d’incidents,
– les évaluations techniques et humaines,
– ainsi que les perspectives d’évolution du dispositif.
Ce rapport évaluatif sera présenté en assemblée plénière du Conseil régional, afin de garantir la lisibilité, la transparence et le suivi démocratique de la stratégie de sécurisation des établissements scolaires.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Prévenir pour mieux préserver : les boutons d’alerte silencieuse
Exposé des motifs :
Au-delà des dispositifs lourds et des expérimentations technologiques, il est fondamental d’équiper les établissements d’outils simples, discrets et immédiatement opérationnels.
Dans cette optique, le RN propose d’équiper les établissements volontaires de boutons d’alerte silencieuse, reliés aux forces de l’ordre ou aux équipes de sécurité locales. Ce dispositif permet, en cas de menace directe (agression, intrusion armée, tentative d’attentat), de prévenir rapidement les autorités sans provoquer de panique générale.
Déjà utilisé dans certaines écoles privées ou hôpitaux, ce système permet :
- une réactivité accrue face au danger,
- une discrétion sécurisante, utile notamment dans les cas de violences internes ou de menaces ciblées,
- un renforcement du sentiment de protection pour les personnels éducatifs.
Il s’agit d’une mesure de bon sens, peu coûteuse, à fort impact psychologique dissuasif, et parfaitement conforme à la vision du RN d’un État protecteur, au service de la sécurité des Français au quotidien, y compris dans les établissements scolaires.
AMENDEMENT :
Ajout d’un sous-chapitre I.3) comme suit :
I.3) MISE EN PLACE DE BOUTONS D’ALERTE SILENCIEUSE DANS LES ÉTABLISSEMENTS VOLONTAIRES
– De déployer, à titre expérimental, des boutons d’alerte silencieuses dans les établissements scolaires volontaires, ceci afin de renforcer la sécurité opérationnelle et la capacité de réaction immédiate en cas de danger. Ces dispositifs, discrets et connectés aux forces de l’ordre ou aux services de sécurité compétents, permettent de signaler une menace en cours (intrusion, agression, acte suspect) sans déclencher de mouvement de foule ni alerter un éventuel agresseur. Le déploiement de ce système fera l’objet d’une évaluation technique et humaine en lien avec les référents sécurité de chaque établissement.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Messages audios et flashs lumineux de crise
Exposé des motifs :
Le rapport prévoit l’expérimentation de deux technologies de sécurité dans nos lycées, mettant donc l’accent sur des dispositifs techniques lourds mais sans traiter de la communication de crise à l’intérieur des établissements, élément pourtant essentiel dans un contexte de menace immédiate.
Le RN soutient les efforts technologiques déployés en matière de sécurité, mais considère que leur efficacité dépend aussi de la qualité de la communication en situation d’urgence. Lorsqu’une menace survient, c’est la clarté du message transmis qui détermine la réussite du confinement, la discipline des élèves, et la capacité des adultes à gérer la situation sans panique. C’est pourquoi nous proposons l’intégration systématique de messages audio préenregistrés dans les dispositifs PPMS (Plan Particulier de Mise en Sûreté) des établissements scolaires.
Ces messages, diffusés dans toutes les zones de l’établissement via des haut-parleurs préinstallés, permettent de :
- donner immédiatement une consigne claire et compréhensible, sans émotion ni confusion ;
- éviter les prises de parole maladroites ou anxiogènes, souvent inefficaces en situation de stress ;
- adapter les messages selon le niveau des élèves (indications structurées dans les lycées)
Un dispositif complémentaire de flashs lumineux adaptés à certaines zones et certains publics en situation de handicap complète la proposition.
AMENDEMENT :
Ajout d’un sous-chapitre I.3) comme suit :
I.3) INTÉGRATION DE MESSAGES AUDIO PRÉENREGISTRÉS DANS LES DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ
– De déployer des messages audios préenregistrés dans les établissements scolaires volontaires afin de garantir une communication claire, immédiate et non anxiogène en cas d’activation du Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS). Ces messages, diffusés dans l’ensemble des locaux via des enceintes intégrées (salles de classe, couloirs, réfectoires, extérieurs…), sont conçus pour transmettre une consigne unique, brève et rassurante, adaptée aux différents publics de l’établissement. Leur déclenchement peut être manuel ou automatique selon le scénario de sécurité activé. Le contenu de ces messages sera testé en amont, validé par les autorités compétentes et pourra différer selon les tranches d’âge et les fonctions (élèves, enseignants, personnels techniques ou municipaux). Il pourra être complété d’un dispositif de flash lumineux dans des zones précises et pour des publics dédiés.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Sensibilisation éducative comme vecteur de prévention
Exposé des motifs :
Le rapport prévoit d’expérimenter de nouveaux outils de sécurité dans les lycées. L’objectif affiché est de moderniser les dispositifs de sûreté en réponse à une menace terroriste et une violence scolaire croissante. Cependant, le rapport n’évoque ni la préparation psychologique ni la responsabilisation des élèves face à ces dispositifs ou à une alerte réelle.
Nous considérons que la sécurité ne repose pas uniquement sur des dispositifs techniques. Elle repose aussi sur l’éducation des citoyens, dès le plus jeune âge, à des comportements responsables, disciplinés et adaptés en cas de danger. Il est donc fondamental d’associer les élèves à la culture de sécurité, en leur enseignant les bons réflexes à adopter sans générer d’anxiété inutile.
La création d’un module de sensibilisation à la sécurité, intégré dans le parcours de vie scolaire, permettrait :
- d’expliquer simplement les mesures mises en place (PPMS, confinement, évacuation, signalements),
- de former les élèves aux réflexes essentiels en cas de menace ou d’alerte,
- de renforcer la cohésion des classes dans la gestion collective de la sécurité.
Une jeunesse mieux informée, mieux préparée, est une jeunesse plus sereine, plus réactive et plus respectueuse des consignes. Cela rejoint l’ambition portée par le RN d’une école de l’ordre, de la responsabilité et du civisme.
AMENDEMENT :
Ajout d’un sous-chapitre I.3) comme suit :
I.3) CRÉATION D’UN MODULE DE SENSIBILISATION À LA SÉCURITÉ POUR LES ÉLÈVES
– De créer un module pédagogique de sensibilisation à la sécurité, intégré dans le cadre de la vie scolaire ou de l’enseignement moral et civique, ceci afin de renforcer la préparation des élèves aux situations de crise. Ce module visera à expliquer les mesures de sûreté en vigueur dans l’établissement (PPMS, confinement, évacuation…), à enseigner les bons réflexes à adopter en cas d’alerte, et à développer une culture de la vigilance collective. Il pourra être adapté par niveau scolaire, en lien avec les équipes pédagogiques et les référents locaux sécurité et pourra parfaitement s’intégrer avec des formations complémentaires en premiers secours en sus des modules déjà menées au collège en 3ème.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Pour des contrôles et une présence préventive et dissuasive de l’autorité sécuritaire
Exposé des motifs :
On peut considérer que la sécurité des lycées passe aussi par une présence humaine visible, dissuasive et réactive. Si les dispositifs technologiques peuvent détecter et alerter, rien ne remplace la force d’une présence physique régulière et imprévisible aux abords des établissements. C’est pourquoi nous proposons la mise en place de contrôles aléatoires menés par les équipes mobiles d’accueil renforcé, créées à cet effet, en coordination avec les forces de l’ordre locales et les chefs d’établissement.
Cette présence active répond à plusieurs objectifs :
- Empêcher les attroupements suspects, trafics ou repérages hostiles,
- Rassurer les équipes éducatives, les élèves et les familles,
- Dissuader les comportements violents ou les intrusions préméditées.
Le RN défend depuis toujours une approche d’autorité incarnée, au service de l’ordre public, de la sécurité de la jeunesse et du respect des règles. Cette mesure permet d’ancrer concrètement cette doctrine dans les politiques régionales.
AMENDEMENT :
Ajout d’un sous-chapitre I.3) :
I.3) MISE EN PLACE DE CONTRÔLES ALÉATOIRES AUX ABORDS DES ÉTABLISSEMENTS
– De donner compétence, au sein de la Région, aux équipes mobiles d’accueil renforcé pour assurer des contrôles aléatoires aux entrées des lycées, ceci afin de renforcer la dissuasion et la capacité d’intervention rapide autour des établissements.
Ces équipes interviendront en lien avec les forces de l’ordre (police nationale, gendarmerie, police municipale) et en coordination étroite avec les chefs d’établissement. Leurs missions incluent la surveillance des abords, l’identification des comportements suspects, et la sécurisation des entrées et sorties scolaires. Cette présence visible et adaptable vise à renforcer l’effet dissuasif du dispositif régional de sécurité, en complément des outils technologiques expérimentés.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Pour un accompagnement sécuritaire mais humain
Exposé des motifs :
Ce rapport vise à renforcer la sécurité dans les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes, après plusieurs événements tragiques. Deux expérimentations sont proposées avec des scanners corporels à ondes millimétriques pour détecter des objets dangereux sans contact et une vidéosurveillance algorithmique, technologie d’IA permettant une réaction plus rapide en cas de menace. La Région souhaite demander au Gouvernement et à la Préfète de Région l’autorisation de déroger à la loi actuelle pour utiliser ces outils dans les établissements scolaires.
Le groupe Rassemblement National partage la nécessité de protéger avec fermeté nos lycées, face à une insécurité croissante et à une menace terroriste durable. Le rapport de la majorité régionale prend une direction utile mais insuffisante en matière d’opérationnalité et d’efficacité immédiate sur le terrain. Si les outils technologiques (scanners corporels, vidéosurveillance algorithmique) sont indispensables, leur efficacité dépend d’un maillon humain central : la présence d’un référent sécurité dans chaque établissement concerné. Or, le rapport reste muet sur ce point fondamental. Notre groupe, fidèle à sa ligne politique axée sur l’autorité, l’ordre et la sécurité, considère qu’une stratégie de sécurisation ne peut reposer uniquement sur les outils techniques. Il faut un pilotage humain de terrain, une responsabilité clairement identifiée.
Dans son programme présidentiel et régional, le RN défend ainsi l’idée d’un État fort, incarné, présent. Cela se traduit ici par la désignation d’un référent sécurité dans chaque lycée équipé ou concerné par les dispositifs évoqués. Ce référent, formé et identifié, pourra :
- faire le lien avec les forces de l’ordre locales,
- coordonner la mise en œuvre technique des outils de surveillance,
- remonter les incidents ou anomalies à la Région,
- rassurer les équipes éducatives et les familles.
AMENDEMENT :
Ajouter un sous-chapitre 1.3) comme suit :
I.3) DÉSIGNATION D’UN RÉFÉRENT SÉCURITÉ PAR ÉTABLISSEMENT
– De demander à chaque établissement participant à l’expérimentation ou bénéficiant de dispositifs de sécurité renforcée (scanners corporels, vidéosurveillance algorithmique) de désigner un référent sécurité, membre de la communauté éducative formé et identifié, chargé de veiller au bon fonctionnement des dispositifs, de coordonner les actions avec les services régionaux et les autorités locales, et d’assurer un suivi régulier des signalements et incidents. Ce référent sécurité devra être en lien direct avec la cellule régionale dédiée à la sécurité des établissements, afin de garantir une mise en œuvre efficace, homogène et conforme aux exigences de vigilance.
Amendement présenté par Brice Bernard
Création d’un CSR (CSU dédiés aux Lycées de notre région)
Exposé des motifs :
De nombreux lycées sont désormais équipés de caméras, mais sans traitement centralisé, ces outils restant souvent inefficaces. Les Centres de surveillance urbaines (CSU) sont très utiles dans nos grandes villes et dans nos gares, mais les habitants de zones rurales ne sont pas aussi bien protégés face aux risques. Grâce à l’IA et aux caméras intelligentes, nous pouvons renforcer la sécurité dans tous nos lycées d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Nous proposons la mise en place d’un centre de supervision régional permettant de :
- centraliser les flux vidéo des établissements volontaires ;
- analyser les alertes générées automatiquement (violences, intrusions, attroupements, etc.) ;
- coordonner les réponses en lien avec les référents sécurité et les forces de l’ordre de chaque territoire.
Ce centre serait un outil réactif et mutualisé, pour enfin rendre opérationnelle la vidéoprotection dans les lycées en zone urbaine, périphérique ou rurale.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Ajouter un sous-chapitre I.3) comme suit :
I.3) Centre de Supervision Régional
- La Région étudiera la création d’un Centre de Supervision Régional (CSR) dédié aux lycées, interconnecté aux dispositifs de vidéoprotection, afin de traiter les alertes en temps réel et coordonner les réponses avec les acteurs de terrain.