Pour un développement durable de Rhône-Alpes : rapport d’étape de l’année 2008

Intervention de  Christian Grangis – 8 juillet 2009

Rapport n° 09.07.447

Ce rapport d’étape que vous nous proposez est utopique. Dans ce rapport, une chose nous avait choquée en son temps, raison pour laquelle nous avions voté contre avec le groupe Centre : c’est l’organisation des assises nationales du développement durable, voté en Commission Permanente en novembre 2008 qui a coûté à plusieurs collectivités la bagatelle somme de 1 millions d’€. La ration pour 2.400 personnes est de 417 euros par personne. Est-ce une dépense durable pour l’avenir ? La question est posée !

Par contre, un certain nombre de choses nous ont semblé bonnes :

  • Toutes les dématérialisations, procédures, documents, etc. (nous étions les précurseurs !).
  • Maîtrise de l’énergie dans les lycées. Pour preuve, notre souci écologique qui n’est pas idéologique mais pragmatique.
  • Création d’un fond pour l’aide à la recherche d’un moteur propre et de nouvelles technologies. Amour de l’écologie et non pas la haine de l’automobiliste. Là, ce sont de vraies pistes.

Le développement durable est à la mode ; il ne se passe pas de jour sans qu’il en soit question dans différents domaines. Bien. Cependant, le terme « durable » a de quoi laisser rêveur lorsque l’on considère, sous divers angles, la société actuelle :

  • sur le plan politique, depuis plusieurs années, on prône le changement comme valeur suprême et absolu.
  • Aujourd’hui sur le plan social, échec complet de la formation professionnelle. Personne, à aucun niveau, dans aucune branche, ne s’installe nulle part.

Conséquence de l’instabilité professionnelle : l’instabilité de lieu de vie ; il devient aujourd’hui pratiquement impossible pour qui que ce soit de s’installer dans une ville, dans un village, dans un quartier. Et il faudrait considérer cela comme un progrès !

Alors votre société idyllique est battue en brèche pour cette réalité : Durable est ce qui est acquis !

Et donc, dans cette société où on nous encourage à ne rien considérer comme stable et durable, ni famille, ni lieu de vie, ni le travail, il faudrait inculquer cette notion de durée pour l’environnement et seul. Est-ce logique ?

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