Politique de la ville : Marie Favre pour un amendement au budget primitif 2013

Explication de l’amendement présenté par Marie Favre – 31 janvier 2013

Cet amendement ne vous surprendra pas, depuis toujours nous nous sommes opposés à votre POLITIQUE DE LA VILLE, politique qui n’a jamais apporté de solutions aux maux de nos compatriotes dans les quartiers, ni prouver son efficacité.

Sans vouloir faire une rétrospective exacte de ce qu’on appelle aujourd’hui la POLITIQUE DE LA VILLE, je rappelle qu’elle est née dans les années 1970 pour le réaménagement des espaces urbains qui voulait supprimer les « barres HLM ». Au fur et à mesure que l’immigration devenait un problème de société majeur, elle a englobé d’autres actions, comme la formation professionnelle, la prévention de la délinquance, l’insertion, le sport, la culture pour tous. Nous sommes passés de la rénovation urbaine à un vaste plan d’actions sociales, toujours à destination des populations des quartiers.

Nous avons connu les ZEP – zones d’éducation prioritaires,
Les contrats DSQ –développement social des quartiers,
Les CAPS (contrat d’actions et de prévention pour la sécurité)
Les ZFU  (zones franches urbaines),
Lancement des contrats de ville en 1999,
La loi SRU – récemment modifiée,
Sans oublier en 2004, la création de l’ANRU avec 41 nouvelles zones franches urbaines*,
Plus tard, la création des CUCS (contrats urbains de cohésion sociale).

Malgré cela, 20 % des jeunes quittent le système scolaire en échec total. Pourquoi ? L’Education Nationale ne remplirait-elle plus ses fonctions essentielles ? La Région doit-elle  palier toutes ses carences ?

– L’accès à l’emploi est favorisé dans certaines zones, de même que le développement d’une économie dite sociale et solidaire.
– Devant la recrudescence du chômage chez les jeunes, la Région voudrait, à travers des subventions à des associations, stimuler le parcours d’insertion professionnelle.
– Sous prétexte d’égalité des chances, de lutter contre les discriminations, vous créez des inégalités  bien plus grandes et de plus en plus insupportables pour l’ensemble de nos compatriotes.

Cette discrimination positive est facteur d’injustices et donc de légitime ressentiment de la part de nos compatriotes, devenus citoyens de seconde zone.

Mais souvenez vous, ces zones sensibles n’ont pas toujours été le théâtre d’affrontements que nous connaissons, ni de déprédations qui frappent les logements et les équipements qui s’y trouvent.

Elles étaient à l’origine des lieux où il faisait bon vivre, mais sont devenues, avec un transfert de population, des zones de non droit, malgré la multiplication des subventions accordées.

Vous vous acharnez à vouloir gommer les conséquences d’un problème sans jamais vous intéresser aux causes, qui sont en premier lieu une immigration incontrôlée mais aussi un laxisme total en matière de délinquance.
Chacun sait bien que la politique de la ville ne vise qu’à acheter la paix civile dans les banlieues.

Toutes les sommes dépensées n’ont pas apporté de solution au mal de vivre, ni à la délinquance, elles n’ont pas empêché les émeutes ; elles ne réduisent pas les violences aux personnes bien au contraire, les voitures y brûlent par centaines. Et même si ces faits ne sont l’œuvre que d’un petit nombre, ils sont toujours en hausse,

La Cour des Comptes, une fois de plus en 2012, faisait un bilan sévère, analysant les mauvais résultats des différents dispositifs de la dernière décennie. Une politique se mesure à ces effets, la vôtre n’en a pas.

Nous vous demandons donc de tailler une part importante dans vos dépenses, de terminer vos engagements et ne pas lancer d’autres actions.

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