Communiqué de Sophie Robert, Secrétaire départementale FN de la Loire, Conseillère régionale – 29 janvier 2013
Le 5 janvier 2013, le tribunal de commerce de la Roche-sur-Yon (Vendée), a prononcé la liquidation judiciaire du carrossier industriel Samro. La décision a été assortie d’une reprise de l’activité par Trouillet, industriel du Loiret, qui prévoit un plan social de 130 licenciements.
Le site de la Seg-Samro à Balbigny (Loire), écarté de la reprise, verra ses 77 salariés licenciés.
Le 28 janvier 2013, ce même tribunal de commerce a rejeté deux des trois offres de reprise :
– La première offre, soutenue par les salariés et émise par l’Allemand Kögel, comprenait le maintien de 50 des 77 emplois à Balbigny.
– La deuxième offre, cette fois-ci de Trouillet, comprenait 5 transferts de poste et aucun emploi maintenu sur le site de Balbigny.
– Quant à la dernière offre, le tribunal s’est déclaré « incompétent pour juger la reprise de SBM », acheteur de pièces à Charleville-Mézières (Ardennes).
Sophie Robert, Secrétaire départementale du Front National de la Loire rappelle que son parti soutient les différents projets de reprise depuis longtemps déjà, par l’intermédiaire notamment de Charles Perrot, Conseiller régional du groupe FN, qui s’était saisi du dossier au Conseil régional de Rhône-Alpes dès 2010.
Le Front National de la Loire apporte tout son soutien aux ouvriers de la Seg-Samro, qui sont les victimes de l’absence de protectionnisme économique face à la mondialisation sans frontières défendue par l’UMP et le PS.
Sophie Robert appelle à une action beaucoup plus volontariste, dans l’intérêt supérieur de notre pays, qui passe par la mise en place d’un véritable patriotisme économique : protection intelligente aux frontières contre la concurrence internationale déloyale, protection incluant l’instauration de droits de douane modulables pour en finir avec les délocalisations et réindustrialiser notre pays.
Les statistiques catastrophiques du chômage dans la Loire, dont la hausse est significativement supérieure à la moyenne nationale, démontrent que Nicolas Sarközy puis François Hollande, ne sont pas les sauveurs, mais les bourreaux de la politique industrielle française !