Diagnostics des lignes feroviaires d’irrigation des territoires Auvergne Rhône-Alpes

Explication de vote par Antoine Mellies – 23 juin 2016

En Assemblée plénière, Antoine Mellies a vivement critiqué la politique ferroviaire de la

Monsieur le Président,

Je voulais revenir sur le fait que l’état du réseau SNCF doit d’abord poser la question de la responsabilité des gouvernements successifs. C’est d’abord un problème national. Par conséquent, l’intervention de la Région, qu’on le veuille ou non, ne peut venir que panser les plaies qui doivent être portées au niveau national sur les choix qui ont été faits dans l’aménagement du territoire.

Cependant, à partir du moment où nous sommes là pour gérer la compétence transport de la Région, il convient, comme l’a fait M. MIGNOLA, de mettre en accord les actes avec les paroles. La situation est grave, M. MIGNOLA l’a dit, le besoin de financement est de 450 millions d’euros et sera de 765 millions d’euros d’ici dix ans. Par conséquent, nous devons engager une réorientation des priorités budgétaires car choisir, c’est renoncer. Parce que vous devez choisir d’abord la réfection du réseau SNCF des lignes de proximité et leur maintien, vous devez également dire qu’il est nécessaire de revenir sur les choix budgétaires qui ont été faits, notamment pour soutenir le projet de la ligne Lyon-Turin. La Région Auvergne-Rhône-Alpes ne peut plus dépenser de l’argent pour le projet de la ligne TGV Lyon-Turin à partir du moment où l’existant ferroviaire n’est pas réglé en termes de réfection.

Enfin, et je le redis, vous ne pouvez pas nous dire aujourd’hui que la priorité est de rénover SNCF réseau alors que dans le même temps vous donnez 100 millions d’euros pour l’A45. Choisissez et renoncez.

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