Explication de vote d’Alain Breuil – 17 novembre 2016
Le 17 novembre 2016 en Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine, Alain Breuil s’est prononcé sur les finances et les problèmes de l’Orchestre des Pays de Savoie :
Monsieur le Président,
Qu’il est doux, qu’il est agréable de voir pour une fois, un rapport de la Chambre régionale des comptes qui ne pointe pas du doigt des manquements graves au respect de l’argent public. Dans ce rapport, on ne lit pas qu’il y a des frais de déplacement exorbitants, des salaires pharaoniques ou des missions parfaitement inutiles.C’est agréable de pouvoir lire cela une fois dans un rapport de la Chambre régionale des comptes. On n’est pas à ERAI ni à la Villa Gillet, on n’est pas dans le Parc naturel régional du Vercors, c’est somme toute bien agréable de pouvoir lire tout cela.
Pire, ou plutôt mieux, la Chambre régionale des comptes nous explique même que l’Orchestre des pays de Savoie est probablement le mieux géré de France parce qu’il permet de récupérer 30 % de ses besoins financiers par son activité musicale propre, par ses recettes propres. Cela mérite d’être souligné.
Je crois, Monsieur le Président, que ce rapport a le mérite de rappeler qu’il y a au départ une légère erreur de casting dans la présentation de cet Orchestre. Effectivement, joindre deux hautbois et deux cors à un orchestre à cordes c’est un pari un peu risqué. Vous avez donc ces instrumentistes qui ne font rien quand vous jouez de la musique pour cordes, et vous manquez d’instruments à vent quand vous faites du Haydn ou du Mozart.
Monsieur le Président, j’ai envie de vous faire une suggestion pour pallier ce qu’il se passe aussi à Grenoble avec les musiciens du Louvre. Vous savez que du jour au lendemain, Éric PIOLLE a supprimé les 450 000 euros de subventions municipales. Je vous suggérerai de procéder si possible à un rapprochement de ces deux orchestres au cours du temps, pour obtenir un orchestre symphonique complet qui permettrait de pouvoir jouer enfin dans notre région, la musique symphonique de la première moitié du XIXème siècle.
Je vous en remercie.