Candidature du groupement local de coopération transfrontalière du Grand Genève (GLCT) au projet d’agglomération 4

Explication de vote de Bruno Desies – 29 avril 2921

Rapport n° 5329

Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes du 29 avril 2021 : Bruno Desies a présenté la position du groupe Rassemblement National sur la coopération transfrontalière du Grand Genève (Agglomération 4) :

Monsieur le Président,

Dès l’origine, le Front National puis le Rassemblement National a soutenu l’adhésion de la Région au Groupement Local de Coopération Transfrontalière du Grand Genève. Par la suite nous avons également voté toutes nos contributions.

Plusieurs raisons à cela :

La première est le dynamisme économique issu d’une longue tradition entrepreneuriale de ce territoire, tant du côté français que du côté suisse, dynamisme qui s’impose à nous et qu’il convient d’accompagner en lui fournissant des infrastructures à la hauteur.

La seconde est la nécessité de maintenir la parité d’attractivité avec la Suisse à une époque où une frontière devient une ligne imaginaire. Pour un pays comme la France, en voie de déclassement économique, épuisé par 30 ans de régime UMPS, c’est un défi. Heureusement, la Suisse est à l’initiative de la plupart des projets et pèse dans leur gestion par sa part souvent majoritaire dans le financement, y compris en territoire français.

Pour appuyer mon propos, je citerai le contre-exemple du chantier de l’A480 dans lequel la Région est impliquée : 300 millions d’euros et 8 ans pour réaménager 5 km d’autoroute. Dans un pays normal, ce genre de chantier prend 18 mois à 2 ans pour le tiers ou la moitié du prix. Et en plus on n’attend pas 30 ans pour le faire.

On peut regretter aussi l’acharnement à se raccrocher au SRADDET véritable GOSPLAN de la France UMPS qui dans ce rapport enchaîne les truismes et enfonce les portes ouvertes. Parmi les perles on découvre que « les espaces agricoles contribuent à une alimentation saine et à la séquestration du carbone » et, j’oubliais, « à la résilience » le mot d’ordre des écologistes apparu durant ce mandat.   

S’agissant probablement de ma dernière intervention dans cette assemblée, je voudrai terminer sur une note personnelle. Au cours de ces 6 ans nous avons été quelques-uns à essayer d’apporter la contribution de notre vision au fonctionnement de nos institutions et je crois savoir que certains dans cette assemblée n’y ont pas été insensibles. Nous aurions pu faire beaucoup mieux si vous n’aviez pas choisi, par manque de courage, de nous écarter systématiquement du débat. En maintenant en vie cette UMPS sclérosée dont je parlais plus haut, vous avez rendu un très mauvais service à notre pays.

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