Rapport n° 6149
Intervention de Christel Dupré – 17 décembre 2021
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 17 décembre 2021, Christel Dupré (RN) s’est prononcée sur le plan régional de la lutte contre les violences faites aux femmes:
Monsieur le Président, chers collègues,
Les violences envers les femmes sont parfois banalisées, voire encouragées par des stéréotypes.
L’école a un rôle à jouer pour prévenir les violences entre jeunes, afin de lutter contre des comportements sexistes et assurer une éducation au respect, afin d’éviter que ne s’ancrent à l’âge adulte des comportements de domination générateurs de violences envers les femmes.
De même, l’éducation est un principe de base, que ne reconnaissent pas certains hommes issus de l’immigration-invasion, dont la culture et le raisonnement restent incompatibles avec notre culture.
Les médias, contribuent à la formation des représentations sociales. Les chaînes de radio et de télévision doivent remettre chaque année au Conseil Supérieur de l’audiovisuel des indicateurs qualitatifs sur la représentation des femmes et des hommes dans leur programmes. En 2020, en France, hors homicides, les forces de sécurités ont enregistrées 159 400 victimes de violences conjugales par leur partenaire (soit une hausse de 10% sur un an) dont 139 000 femmes. Il s’agit majoritairement, comme en 2019 de violences physiques volontaires.
Le nombre d’appel au 3919 ont triplé par rapport à 2019 de 25%, enregistrant un taux de tentatives de meurtres plus élevés que les féminicides. Notre région recense le plus d’appels sur ces plateformes ! Comment peut-t-on se promouvoir d’être les champions de 1ère catégorie devant de tels statistiques, au visu de l’aide d’urgence de 298 812€ abondé par la Région.
Si la création de moyens d’urgence s’est avérée vitale dans certaines périodes de notre histoire, nous devons par expérience rester vigilants sur les moyens structurels et d’accompagnement de ces victimes, en renforçant le suivi dans le domaine de la formation, de l’éducation, sur la carence du dispositif de logements d’accueil, ainsi que d’un suivi social au sein de structures compétentes.
Rien n’évolue, et rester inactif est une violence supplémentaire dans un monde ou l’on travaille pour l’égalité Homme-Femme, où tout est mis en action pour éviter le sexisme : comment se fait-il que les femmes et les hommes ne soient pas tous logés à la même enseigne ? Améliorer la sécurité des voyageurs dans les transports, oui absolument, mais un accompagnement pour tous.
Les femmes ne sont pas les seules victimes de violences conjugales ou d’agressions sexuelles. En effet une étude réalisée par l’institut pour l’égalité des femmes et des hommes le démontre : 15% de femmes seraient victimes de violences conjugales pour 10% d’hommes.
Amplifions l’action régionale en matière d’hébergement d’urgence et de sécurisation dans les transports, poursuivons les actions de sensibilisation et de prévention à destination des jeunes en partenariat avec les associations ainsi que les outils de préventions numériques !
Je vous remercie.