Information sur la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030

Rapport n° 84353

Intervention de Rémi Garnier – 22 mars 2024

En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 22 mars 2024, Rémi Garnier (RN) est intervenu sur la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques et paralympiques :

Monsieur le président,

Comme la majorité des Auvergnats et Rhônalpins, nous serons attentifs aux dépenses engagées pour les projets d’infrastructures nécessaires au bon déroulement de ces jeux olympiques.

Nous le savons tous, la pratique du sport, en particulier du ski, demande des investissements conséquents. 

Les sites présélectionnés semblent avoir bon nombre d’équipements nécessaire à l’accueil des différentes compétitions, mais j’aimerais profiter de ce rapport pour vous alerter sur les difficultés que rencontrent certaines stations qui souhaitent moderniser leur domaine skiable afin de préserver des centaines d’emplois. 

C’est par exemple le cas de la station d’Aussois, en Maurienne, qui fait face à une décision de justice incompréhensible, sollicité par des groupuscules se revendiquant écologistes, mais qui portent plutôt une idéologie de décroissance, et dont certains élus de cette assemblée en sont parfois les relais. 

Le développement du ski est essentiel pour l’économie de tout un territoire et représente plus de 120 000 emplois à l’échelle nationale. Il est impératif de l’adapter aux enjeux et aux nécessités actuelles.

Pour information, l’emprise au sol des stations de skis représente 2,3% de la superficie de l’ensemble de nos montagnes. Nous sommes donc très loin d’une bétonisation outrancière comme nous pouvons parfois l’entendre de la part d’écolos-bobo qui donnent parfois le sentiment de vivre sur une autre planète.

Oui, il faut préserver notre environnement, mais il ne faut pas rentrer dans une logique d’effacement de l’activité économique, et parfois même d’effacement de l’activité humaine tout court lorsque l’on écoute certaines déclarations.

Alors préservons nos emplois et l’activité autour du ski, encore plus lorsqu’il est destiné à une pratique plus abordable, familiale et populaire, car même si les quantités de neige sont variables en fonction des aléas climatiques, le développement du tourisme a poussé les décideurs locaux et les investisseurs à progressivement adapter les infrastructures pour une utilisation plus variées et plus régulières tout au long de l’année.

La montagne et le ski n’ont pas dit leur dernier mot, et l’activité ski a encore un bel avenir devant elle, notamment dans la perspective de l’engouement que peux créer la tenue de ces Jeux Olympiques, donc stop à l’idéologie de décroissance et vive le sport dans nos montagnes.

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