INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES D’INTÉRÊT NATIONAL : RN88

rapport n° 100651

Intervention de Benoit Auguste


Pseudo-défenseur de nos territoires ici mais vrai fossoyeur à Bruxelles !

Amendement présenté par Benoit Auguste

Non à une confiance aveugle dans un État défaillant !

Exposé des motifs :

Le présent amendement conditionne la transmission du dossier au Préfet à la garantie d’un cofinancement réel et écrit de l’État.

En effet, le Rassemblement National refuse que les Régions deviennent les caisses de secours d’un État qui transfère les compétences mais pas les moyens. C’est exactement ce que Marine Le Pen dénonce depuis des années : une décentralisation à trous, où l’on délègue les dépenses mais pas les ressources.

Nous ne sommes pas là pour assumer les carences budgétaires de Paris, mais pour défendre l’intérêt régional dans un cadre clair, respectueux de nos finances.

Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :

AMENDEMENT :

Ajouter au chapitre 1) Déclaration de projet ce qui suit : 

D’autoriser le Président du Conseil régional ou son suppléant à transmettre la présente déclaration de projet au Préfet de Haute-Loire et de solliciter l’arrêté déclaratif d’utilité publique du projet après obtention d’un engagement écrit du Ministère chargé des Transports confirmant la part de cofinancement d’État et son calendrier de décaissement.


Pseudo-défenseur de nos territoires ici mais vrai fossoyeur à Bruxelles !

Amendement présenté par Rémi Garnier

Moderniser dans la continuité du projet d’amélioration de la N88

Exposé des motifs :

L’amélioration de l’axe entre la Haute-Loire et la métropole stéphanoise constitue une avancée importante pour le désenclavement des zones rurales de la Haute-Loire ainsi que de la partie limitrophe de l’Ardèche. Elle contribue directement au dynamisme économique de nos territoires.

Cependant, ce désenclavement ne peut être pleinement efficace qu’à condition d’adopter une vision globale de l’axe dans son ensemble. En effet, la portion de route entre Saint-Étienne et Lyon est aujourd’hui sous-dimensionnée et ne répond plus aux besoins actuels. De nombreux usagers renoncent à l’emprunter en raison de sa saturation chronique.

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BUDGET SUPPLÉMENTAIRE 2025

rapport n° 10629

Intervention d’Alexandre Moulin-Comte

PRESIDENT

Le budget supplémentaire qui nous est présenté aujourd’hui est un ajustement dans la continuité de la politique budgétaire régionale engagée depuis plusieurs exercices. Il ne marque pas de virage particulier, mais vise avant tout à adapter le budget primitif 2025 au fur et à mesure de son exécution et à intégrer le résultat de l’exercice 2024.


Les ajustements proposés restent ciblés, sans inflexion politique majeure. La trajectoire des dépenses de personnel demeure maîtrisée, avec une hausse limitée à 1 % de la masse salariale, notamment liée à l’internalisation de certains services.   
Par ailleurs, la reprise du résultat de 2024 permet de limiter le recours à l’emprunt, ce qui témoigne d’une volonté de rigueur dans la conduite des comptes publics.

S’agissant des priorités régionales,      
D’abord, la mobilité ferroviaire constitue le principal poste d’ajustement, avec un apport cumulé de plus de 330 millions en AP/CP pour la création de la Société publique locale “Actifs ferroviaires et appui à la mobilité”. Cette structure vise à mieux gérer et à moderniser les infrastructures régionales, tout en évitant le recours à un financement bancaire de court terme.

Ensuite, l’industrie et l’attractivité du territoire, à travers le soutien apporté au projet de SAFRAN dans l’Ain. Ce projet industriel d’envergure nationale, représente un investissement global de 450 millions d’euros et la création de 250 emplois.

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SOUTENIR LE NUCLÉAIRE POUR DÉFENDRE NOTRE SOUVERAINETÉ

rapport n° 101448

Intervention de Michel Lucas

Dans un contexte de tensions géopolitiques sur l’énergie, et de besoin urgent de souveraineté industrielle, le débat sur la relance du nucléaire et en particulier sur les nouveaux réacteurs EPR2 est plus que jamais crucial. Il s’agit d’un choix de société pour l’avenir de la France ainsi que de notre région.

En juin dernier, nous avons argumenté et voté le rapport sur le réarmement de la France, les centrales nucléaires occupent une place stratégique, elles garantissent une indépendance énergétique essentielle à la souveraineté nationale.

En assurant une production d’électricité stable et peu dépendante, le nucléaire permet de soutenir durablement l’industrie de défense et les besoins énergétiques des infrastructures militaires. Cette autonomie renforce la résilience du pays face aux crises internationales et accompagne la modernisation des forces armées. Ainsi, le nucléaire civil constitue un levier majeur de puissance et de sécurité nationale.

C’est une formidable opportunité de relancer la filière nucléaire française, qui motive la formation de métiers aujourd’hui en tension, ainsi que de techniciens, d’ingénieurs et de physiciens, pour aboutir à une revitalisation du tissu économique local et national.

Au terme du projet, chaque centrale nouvelle EPR2 fournira 1000 emplois permanents dans un secteur qui compte déjà plus de 220 000 emplois en France.

Parce que la souveraineté énergétique n’est pas un luxe, que l’énergie nucléaire nous engage sur le long terme, qu’elle est la condition de notre liberté, de notre prospérité, et de notre avenir.

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LUTTER CONTRE LE FLÉAU DE LA DROGUE : EXPÉRIMENTATION DE BRIGADES CYNOPHILES DANS LES LYCÉES

rapport n° 101560

Intervention de Benoit Auguste

La sécurité des Français et des habitants de notre région, et en particulier celle de nos jeunes, n’est pas un sujet secondaire. C’est un devoir fondamental de l’État et des collectivités territoriales, que le gouvernement dont font partie intégrante 6 de vos représentants, brade allègrement avec une baisse prévue de presque 300 millions d’euros dans le projet de budget 2026. Marine Le Pen et Jordan Bardella le répètent depuis des années : sans autorité, sans fermeté, il n’y a ni école, ni République, ni avenir.

Depuis des années, Marine Le Pen le dit clairement : « La sécurité, c’est la première des libertés. »

Au Rassemblement National, nous ne demandons pas une simple et énième expérimentation. Nous demandons le retour de l’ordre.

Cela signifie :
➡ Des brigades cynophiles qui ont vocation à devenir permanentes, pas des passages symboliques pour la presse.
➡ Une présence policière régulière autour de tous les établissements, pas seulement cinq.
➡ Une Tolérance zéro : un trafic détecté = une interpellation, une sanction réelle, visible, exemplaire. Le partenariat avec les parquets, les maires et les forces de l’ordre étant fondamental.
➡ Une Expulsion immédiate des dealers étrangers, parce que notre devoir est de protéger nos enfants, pas les droits des délinquants.
➡ Une Redonner du pouvoir aux chefs d’établissement, aujourd’hui muselés par la peur d’être accusés de “stigmatisation”.

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