rapport n° 100651
Intervention de Benoit Auguste
Amendement présenté par Benoit Auguste
Non à une confiance aveugle dans un État défaillant !
Exposé des motifs :
Le présent amendement conditionne la transmission du dossier au Préfet à la garantie d’un cofinancement réel et écrit de l’État.
En effet, le Rassemblement National refuse que les Régions deviennent les caisses de secours d’un État qui transfère les compétences mais pas les moyens. C’est exactement ce que Marine Le Pen dénonce depuis des années : une décentralisation à trous, où l’on délègue les dépenses mais pas les ressources.
Nous ne sommes pas là pour assumer les carences budgétaires de Paris, mais pour défendre l’intérêt régional dans un cadre clair, respectueux de nos finances.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Ajouter au chapitre 1) Déclaration de projet ce qui suit :
D’autoriser le Président du Conseil régional ou son suppléant à transmettre la présente déclaration de projet au Préfet de Haute-Loire et de solliciter l’arrêté déclaratif d’utilité publique du projet après obtention d’un engagement écrit du Ministère chargé des Transports confirmant la part de cofinancement d’État et son calendrier de décaissement.
Amendement présenté par Rémi Garnier
Moderniser dans la continuité du projet d’amélioration de la N88
Exposé des motifs :
L’amélioration de l’axe entre la Haute-Loire et la métropole stéphanoise constitue une avancée importante pour le désenclavement des zones rurales de la Haute-Loire ainsi que de la partie limitrophe de l’Ardèche. Elle contribue directement au dynamisme économique de nos territoires.
Cependant, ce désenclavement ne peut être pleinement efficace qu’à condition d’adopter une vision globale de l’axe dans son ensemble. En effet, la portion de route entre Saint-Étienne et Lyon est aujourd’hui sous-dimensionnée et ne répond plus aux besoins actuels. De nombreux usagers renoncent à l’emprunter en raison de sa saturation chronique.
Pour rappel, la liaison entre Saint-Étienne et Lyon est réduite à une voie au niveau de l’échangeur de Givors. Limitée à seulement deux voies et à une vitesse de 90 km/h sur le reste du parcours. Ce dimensionnement insuffisant et cette infrastructure inadaptée pèsent directement sur le fonctionnement de la N88 et, ralentissent les échanges entre la capitale régionale et les territoires ruraux visés par ce rapport. De surcroît, cette configuration accroît significativement les risques d’accidents et pose un véritable enjeu de sécurité routière.
De plus, la liaison TER entre Saint-Étienne et Lyon souffre d’une saturation chronique qui limite toute possibilité d’augmentation de fréquence ou d’amélioration significative du service pour les usagers.
Nous demandons qu’une réflexion globale soit engagée sur cet axe structurant pour la région, et que la modernisation de la liaison routière Saint-Étienne-Lyon soit remise à l’ordre du jour, dans la continuité de l’amélioration de la N88.
AMENDEMENT
Ajouter au chapitre 1) l’alinéa suivant :
D’agir pour engager une réflexion globale visant à moderniser l’axe routier entre Saint-Étienne et Lyon, afin de renforcer le désenclavement de la Haute-Loire et d’une partie de l’Ardèche, dans la continuité du projet d’amélioration de la N88.
