rapport n° 101560
Intervention de Benoit Auguste
La sécurité des Français et des habitants de notre région, et en particulier celle de nos jeunes, n’est pas un sujet secondaire. C’est un devoir fondamental de l’État et des collectivités territoriales, que le gouvernement dont font partie intégrante 6 de vos représentants, brade allègrement avec une baisse prévue de presque 300 millions d’euros dans le projet de budget 2026. Marine Le Pen et Jordan Bardella le répètent depuis des années : sans autorité, sans fermeté, il n’y a ni école, ni République, ni avenir.
Le trafic de stupéfiants explose, les enseignants tirent la sonnette d’alarme, les parents s’inquiètent — et que fait la majorité régionale ? En substance, elle tâte le terrain pendant que les dealers s’enracinent.
Nous parlons aujourd’hui d’expérimenter des brigades cynophiles dans cinq lycées publics.
Très bien… Cinq lycées publics…dans une région qui en compte plus de 300 !
Alors permettez-moi de le dire simplement : ce n’est pas une politique ambitieuse, c’est un signal d’alarme tardif et pitoyable.
Depuis des années, Marine Le Pen le dit clairement : « La sécurité, c’est la première des libertés. »
Et si nous devons aujourd’hui envoyer des chiens renifleurs dans les couloirs des lycées, c’est bien que cette liberté fondamentale n’est plus garantie.
Mais voilà des années que la gauche minimise, que les LR miment la fermeté, que chacun fait semblant d’agir… pendant que la drogue s’installe, que les réseaux s’organisent, que l’école de l’instruction recule.
Comme dirait Claude, cette gauche qui a passé 60 ans à bouffer du policier pour finir par lécher les bottes de la racaille. Cette gauche bisounours nous clame qu’il faut « comprendre », « accompagner », « prévenir ». Résultat : on dialogue avec les dealers, mais on ne les expulse pas.
Et la droite LR ?
Ah la droite wauquiste ! Elle fait des conférences de presse, installe deux caméras par ci et un portique par là, puis elle se félicite. Se refélicite et se félicite de s’être félicité.
Mais pendant ce temps, le trafic grimpe de +14%, selon vos propres chiffres, Monsieur Wauquiez, pardon M. Pannecoucke, j’ai la confusion facile sur le leadership réel dans notre Région, un peu comme vous au sein de votre parti.
Au Rassemblement National, nous ne demandons pas une simple et énième expérimentation. Nous demandons le retour de l’ordre.
Cela signifie :
➡ Des brigades cynophiles qui ont vocation à devenir permanentes, pas des passages symboliques pour la presse.
➡ Une présence policière régulière autour de tous les établissements, pas seulement cinq.
➡ Une Tolérance zéro : un trafic détecté = une interpellation, une sanction réelle, visible, exemplaire. Le partenariat avec les parquets, les maires et les forces de l’ordre étant fondamental.
➡ Une Expulsion immédiate des dealers étrangers, parce que notre devoir est de protéger nos enfants, pas les droits des délinquants.
➡ Une Redonner du pouvoir aux chefs d’établissement, aujourd’hui muselés par la peur d’être accusés de “stigmatisation”.
C’est cela, une politique de sécurité. Ce que vous proposez, ce n’est finalement qu’une opération de communication. Un pansement sur une jambe de bois.
Vous multipliez les mots creux et faibles. Nous, nous parlons de volonté, de courage d’assumer l’autorité, de sanctuarisation des lycées qui doivent redevenir des lieux d’apprentissage, pas des zones de non-droit.
Oui, sanctuarisation.
Parce que l’école doit être intouchable, hors d’atteinte des trafiquants, hors d’atteinte de la violence. L’autorité de la force publique ne se négocie pas, elle s’exerce.
Tant que vous hésiterez, tant que vous parlerez en termes de « test » et « d’essai », vous laisserez le champ libre à ceux qui n’hésitent jamais : les réseaux de drogue, les bandes, les prédateurs, la RACAILLE.
Alors oui, nous voterons cette mesure. Parce que même un pansement vaut mieux que l’inaction.
Mais que les choses soient claires : ce vote n’est pas un ralliement, c’est un avertissement.
L’expérimentation est le mot de ceux qui doutent. L’ordre est le voc able de ceux qui décident.
Et le jour venu, les Français et parmi eux les Auvergno-Rhônalpins, devront choisir :
➡ La continuité d’un système qui gère le déclin avec des brigades temporaires,
ou
➡ L’autorité nationale, assumée et portée, durable et permanente, implacable et juste, portée par Marine Le Pen et Jordan Bardella.
Au RN, avec nos alliés de l’UDR, du RPR ressuscité dont vous abandonnez l’esprit de droiture, avec l’Avenir Français et IDL, nous avons choisi la France. Et nous assumerons avec de nombreux amendements que vous rejetterez par manque de courage comme vos députés en manquent ce matin.
Voilà la vérité : vous vous pensez les meilleurs et vous singez Meyer. Vous épousez des Cécilia et finalement charmez des Cécile. Vous faites les César mais vous arrêtez en Cesa. Et sur la dernière marche, vous portez la croix. Celle du déshonneur et de la trahison. Et vous en paierez bientôt les conséquences. Je vous remercie.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Pour une extension plus ambitieuse aux lycées volontaires
Exposé des motifs :
Le groupe Rassemblement National estime que le fléau de la drogue ne se limite plus à quelques établissements dits “sensibles”. Il traverse toutes les catégories sociales, tous les territoires, des grandes métropoles jusqu’aux zones rurales. La consommation et le trafic de stupéfiants n’épargnent plus aucun milieu. Fermer les yeux sur cette réalité reviendrait à laisser prospérer un danger silencieux dans nos lycées.
Marine Le Pen et Jordan Bardella l’affirment : la sécurité de nos enfants ne doit pas être à géométrie variable. Elle doit être garantie partout et pour tous.
Cet amendement propose donc d’ouvrir le dispositif à tous les établissements volontaires, afin de permettre à chaque chef d’établissement, en lien avec la communauté éducative, de saisir cette opportunité de protection supplémentaire. Ce principe de volontariat respecte l’autonomie des lycées tout en reconnaissant une évidence : aucun territoire n’est épargné, et tous doivent pouvoir agir.
Ainsi, la Région enverra un message clair : elle fait confiance aux acteurs de terrain, tout en assurant que chaque lycée qui le souhaite puisse bénéficier de cette mesure de bon sens et de sécurité. Cet amendement s’inscrit dans la vision défendue par le Rassemblement National : une égalité réelle devant la sécurité, fondée sur la liberté des établissements et la responsabilité des élus.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De demander à l’État de lancer une expérimentation pour le déploiement des brigades cynophiles dans les établissements publics locaux d’enseignement volontaires dans la mise en place de cette expérimentation.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Transformer l’expérimentation en politique régionale durable
Exposé des motifs :
Le Rassemblement National défend une idée simple : la sécurité ne s’expérimente pas, elle se garantit. Les brigades cynophiles ne doivent donc pas être un “test” à court terme, mais une mesure durable et structurante, au cœur d’une véritable politique de protection des jeunes.
Marine Le Pen et Jordan Bardella prônent la tolérance zéro face aux trafics et à la délinquance. Une région comme Auvergne–Rhône–Alpes ne peut se contenter de coups de projecteurs ponctuels : elle doit inscrire dans le temps une stratégie ferme et cohérente.
Cet amendement donne une direction claire : faire de la présence des brigades cynophiles une mesure permanente, et non un gadget électoral. La sécurité, ce n’est pas un “essai”, c’est un engagement moral et politique vis-à-vis des familles.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De demander à l’État de lancer une expérimentation pour le déploiement des brigades cynophiles dans les établissements publics locaux d’enseignement. Ce dispositif fera l’objet, à l’issue de la première année, d’une évaluation en vue de sa généralisation et de sa pérennisation à l’échelle régionale.
Amendement présenté par Christel Dupré
Pour un encadrement professionnel renforcé avec les forces de l’ordre
Exposé des motifs :
Le Rassemblement National considère que la sécurité ne peut être sous-traitée ni aux collectivités ni à des prestataires privés. Elle relève d’abord de l’État, de la police et de la gendarmerie, garantes de l’ordre public.
Marine Le Pen et Jordan Bardella défendent le renforcement des effectifs sur le terrain et la coordination totale entre collectivités et forces régaliennes.
Cet amendement garantit ainsi que les interventions cynophiles ne soient pas symboliques ou décoratives, mais pleinement opérationnelles et juridiquement sécurisées. Il s’agit d’assurer une réponse immédiate en cas de découverte de stupéfiants, de dissuader les trafiquants, et de donner à nos lycées un message clair : l’État de droit est de retour.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De déléguer à la Commission permanente la mise en œuvre d’un partenariat entre la Région, les académies concernées, les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie), ainsi que les préfectures. La participation obligatoire des forces de l’ordre locales (police, gendarmerie, douanes) lors de chaque intervention cynophile sera requise.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Des sanctions claires et un accompagnement corollaire
Exposé des motifs :
Le Rassemblement National défend une approche équilibrée : fermeté pour les trafiquants, soutien pour les victimes. Les jeunes doivent comprendre que la consommation de drogue n’est pas un acte anodin mais un délit, tandis que les trafiquants doivent être traités comme tels : des criminels.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont toujours soutenu cette ligne claire : autorité et humanité. Il ne s’agit pas de stigmatiser, mais de protéger. Cet amendement propose une réponse à deux volets – répressive et éducative — afin de restaurer la loi et la prévention ensemble.
Parce que la sécurité, c’est aussi la dignité de ceux qu’on sauve de la dérive.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De réaffirmer l’engagement de la Région en faveur de la protection des élèves, des personnels éducatifs et des agents régionaux, ainsi que de l’ensemble des usagers des établissements scolaires sur deux plans complémentaires : répression mais aussi prévention. Toute découverte de produits stupéfiants donnera lieu à une transmission immédiate au procureur de la République. Parallèlement, un dispositif d’accompagnement psychologique et éducatif sera proposé aux élèves concernés.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Pour une transparence des résultats
Exposé des motifs :
Le Rassemblement National défend une transparence totale de l’action publique. Les parents, les enseignants et les citoyens ont droit de savoir si les dispositifs de sécurité financés par leurs impôts sont efficaces.
Sous l’impulsion de Marine Le Pen et Jordan Bardella, notre mouvement prône une culture de résultats, pas de communication. Cet amendement vise à publier chaque année les données précises : nombre d’interventions, substances détectées, tendances observées.
Ainsi, la Région ne parlera plus de “ressenti de sécurité”, mais de faits concrets, mesurables et vérifiables. C’est la condition du respect et de la confiance entre élus et citoyens.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De déléguer à la Commission permanente la mise en œuvre d’un partenariat entre la Région, les académies concernées, les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie), ainsi que les préfectures. Un rapport annuel présentant le bilan des interventions cynophiles, les saisies effectuées et les évolutions constatées dans les établissements sera rendu public.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Extension aux transports scolaires et abords des lycées
Exposé des motifs :
Le Rassemblement National constate que les trafics se déplacent souvent en dehors des établissements, notamment aux abords, dans les transports ou les parkings. Limiter les contrôles à l’intérieur des lycées revient donc à laisser un boulevard aux trafiquants.
Comme le rappellent Marine Le Pen et Jordan Bardella, la lutte contre l’insécurité passe par une présence visible et dissuasive partout où les délinquants agissent.
C’est pourquoi cet amendement élargit le périmètre d’action pour reprendre le contrôle de l’espace public autour des écoles et redonner confiance aux familles.
La sécurité doit être complète ou elle n’est qu’un slogan.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De demander à l’État de lancer une expérimentation pour le déploiement des brigades cynophiles dans les établissements publics locaux d’enseignement. L’expérimentation sera également étendue aux gares routières, arrêts de bus scolaires et abords immédiats des établissements, afin de prévenir le trafic de stupéfiants à l’extérieur des enceintes scolaires.
Amendement présenté par Benoit Auguste
Passage en Assemblée plénière de l’extension éventuelle du dispositif
Exposé des motifs :
Le groupe Rassemblement National tient à rappeler un principe fondamental : la sécurité de nos enfants, la lutte contre la drogue et la protection des établissements scolaires ne peuvent pas être traitées comme de simples dossiers techniques. Il s’agit d’un enjeu de société majeur, qui mérite le plein exercice de la démocratie régionale. Trop souvent, les décisions importantes sont expédiées en Commission permanente, sans véritable débat public ni transparence. Cette méthode prive les élus de leur rôle premier : représenter les citoyens et débattre des choix politiques essentiels.
Marine Le Pen et Jordan Bardella l’ont toujours affirmé : le Rassemblement National défend une démocratie vivante, où les représentants du peuple décident en conscience, et non une gouvernance fermée où tout se décide entre techniciens. Cet amendement ne cherche pas à ralentir l’action, mais à redonner sa place au débat démocratique, dans le respect des prérogatives des élus régionaux. Avant toute extension du dispositif, avant tout engagement financier ou conventionnel, il est légitime que l’Assemblée plénière en débatte, l’amende, et la vote en toute transparence.
La sécurité n’est pas une affaire administrative. C’est une affaire politique, citoyenne et morale, qui doit être discutée au grand jour, dans cet hémicycle. Le Rassemblement National demande donc que chaque décision d’extension du dispositif des brigades cynophiles passe devant l’ensemble des élus, garants du contrôle démocratique régional. C’est ainsi que nous redonnerons du sens à notre mandat et de la confiance à nos concitoyens.
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De déléguer à la Commission permanente la mise en œuvre d’un partenariat entre la Région, les académies concernées, les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie), ainsi que les préfectures et de soumettre à l’Assemblée plénière toute décision d’extension ou de modification du dispositif, afin que la représentation régionale dans son ensemble puisse en débattre et l’approuver, avant mise en œuvre par la Commission permanente ».
Amendement présenté par Benoit Auguste
Un parallèle préventif à la phase répressive
Exposé des motifs :
Le groupe Rassemblement National soutient pleinement le déploiement des brigades cynophiles dans les lycées, mais rappelle que la lutte contre la drogue doit s’appuyer sur deux piliers : l’autorité et la prévention. L’autorité, parce qu’il faut dissuader, contrôler et sanctionner. La prévention, parce qu’il faut aussi éduquer, responsabiliser et protéger. Marine Le Pen et Jordan Bardella l’ont toujours dit : la jeunesse de France n’a pas besoin d’indulgence, mais de repères. Cet amendement traduit cette philosophie : faire comprendre sans excuser, prévenir sans faiblir.
Concrètement, il s’agit de coordonner chaque intervention cynophile avec une séance d’information ou de sensibilisation, menée en lien avec les enseignants, les associations agréées et les forces de sécurité. Cette double approche permettrait d’éviter la stigmatisation, de renforcer la compréhension des risques et de donner un sens éducatif à l’action d’autorité.
En effet, pour le Rassemblement National la sécurité ne se réduit pas à des contrôles : elle s’incarne aussi dans la transmission des valeurs, du respect, de la loi et de la responsabilité individuelle. Cet amendement vise donc à rendre l’action des brigades cynophiles plus complète, plus lisible et plus efficace, au service des jeunes et de l’ordre républicain.
Par conséquent, nous vous demandons que soit ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Compléter l’alinéa suivant comme suit :
De réaffirmer l’engagement de la Région en faveur de la protection des élèves, des personnels éducatifs et des agents régionaux, ainsi que de l’ensemble des usagers des établissements scolaires. Les interventions des brigades cynophiles seront systématiquement coordonnées avec une action de prévention et de sensibilisation conduite dans les établissements concernés, en lien avec les équipes éducatives et les forces de l’ordre. Cette démarche visera à informer les élèves des dangers liés à la consommation et au trafic de stupéfiants, dans un cadre pédagogique et responsabilisant.
Amendement présenté par Céline Porquet
Les maires sont les garants de la tranquillité publique sur leur territoire et des acteurs de terrain incontournables pour la réussite de toute politique de sécurité
Exposé des motifs :
Les maires sont les garants de la tranquillité publique sur leur territoire et disposent d’une connaissance précise de leur commune, de ses établissements scolaires et des problématiques de sécurité qui s’y posent. Leur implication est essentielle pour assurer la bonne coordination des actions de prévention et de dissuasion menées dans les lycées. En les associant systématiquement à la définition et à la mise en œuvre de l’expérimentation des brigades cynophiles, la Région renforcerait la pertinence, l’efficacité et l’adhésion locale à ce dispositif de lutte contre les stupéfiants.
Les maires ne sont pas de simples partenaires optionnels mais des acteurs de terrain incontournables pour la réussite de toute politique de sécurité. Ils ont une connaissance fine du territoire et leur responsabilité en matière de tranquillité publique en font des acteurs incontournables pour garantir l’efficacité et l’acceptabilité de ces actions.
Par conséquent, nous vous demandons que soit modifié et ajouté ce qui suit :
AMENDEMENT :
Modifier et ajouter comme suit :De déléguer à la Commission permanente la mise en œuvre d’un partenariat entre la Région, les académies concernées, les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie), ainsi que les préfectures et les maires des communes concernées, qui seront systématiquement associés à la définition et à la mise en œuvre de ces dispositifs.