Nous tenons à dénoncer la programmation des concerts du rappeur Médine, prévus prochainement en Auvergne Rhône-Alpes. La venue de cet artiste suscite une vive préoccupation, tant certaines de ses paroles et prises de position heurtent les valeurs de respect et appellent à la haine.
Des textes au contenu d’une violence verbale et extrême, « Keuf infanticide » ou encore « crucifier du laïcard » dépassent largement le cadre de la provocation artistique, participent à la division et contribuent à un climat social déjà tendu.
Notre opposition est d’autant plus forte que ces concerts doivent se tenir dans des salles, comme « La coopérative de mai » à Clermont-Ferrand ou « La belle électrique » à Grenoble, subventionnées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, donc financée en partie par l’argent public. Il est inacceptable que des fonds publics puissent servir à promouvoir la haine d’un « artiste » dont les textes ou prises de parole sont perçus comme contraires aux valeurs républicaines et au principe de respect mutuel.
La liberté d’expression est un droit fondamental certes, mais elle ne doit jamais être contraire aux valeurs de respect. Rappelons que lors de précédents concerts, le rappeur a lancé des « piñata », à l’effigie de certains élus RN et LR, dans la foule.
Nous appelons donc les responsables culturels à annuler cette programmation et le Président Pannekoucke à ne plus subventionner les salles en question, ceci dans un souci d’apaisement, de responsabilité et de cohésion sociale.
Schneider Electric : l’argent public ne doit pas financer les licenciements !
Alors que Schneider Electric a perçu 18 millions d’euros d’argent public au premier semestre 2025 et enregistré près de 2 milliards d’euros de bénéfices, le groupe annonce la fermeture du site CEV à Privas, laissant plus de 120 salariés sans emploi.
Cette décision est incompréhensible et inacceptable. Comment justifier que des fonds publics soutiennent un géant du CAC 40 qui ferme des usines en Ardèche ?
La Région, cheffe de file du développement économique, doit intervenir et demander la transparence sur les aides versées. Une véritable conditionnalité aux subventions doit enfin être imposée : chaque euro d’argent public doit servir à préserver l’emploi et le savoir-faire local, pas à enrichir les actionnaires.
Nous soutenons pleinement les salariés de CEV Privas et de Montélimar, victimes d’une décision injuste et déconnectée de la réalité de nos territoires.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
rapport n° 100930
Intervention d’Alexandre Moulin-Comte
INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES D’INTÉRÊT NATIONAL : RN88
BUDGET SUPPLÉMENTAIRE 2025
rapport n° 10629
Intervention d’Alexandre Moulin-Comte
PRESIDENT
Le budget supplémentaire qui nous est présenté aujourd’hui est un ajustement dans la continuité de la politique budgétaire régionale engagée depuis plusieurs exercices. Il ne marque pas de virage particulier, mais vise avant tout à adapter le budget primitif 2025 au fur et à mesure de son exécution et à intégrer le résultat de l’exercice 2024.
Les ajustements proposés restent ciblés, sans inflexion politique majeure. La trajectoire des dépenses de personnel demeure maîtrisée, avec une hausse limitée à 1 % de la masse salariale, notamment liée à l’internalisation de certains services.
Par ailleurs, la reprise du résultat de 2024 permet de limiter le recours à l’emprunt, ce qui témoigne d’une volonté de rigueur dans la conduite des comptes publics.
S’agissant des priorités régionales,
D’abord, la mobilité ferroviaire constitue le principal poste d’ajustement, avec un apport cumulé de plus de 330 millions en AP/CP pour la création de la Société publique locale “Actifs ferroviaires et appui à la mobilité”. Cette structure vise à mieux gérer et à moderniser les infrastructures régionales, tout en évitant le recours à un financement bancaire de court terme.
Ensuite, l’industrie et l’attractivité du territoire, à travers le soutien apporté au projet de SAFRAN dans l’Ain. Ce projet industriel d’envergure nationale, représente un investissement global de 450 millions d’euros et la création de 250 emplois.
Lire la suiteDEBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE : GARDER LE CAP DANS UN CONTEXTE NATIONAL DÉSASTREUX
rapport n° 100630
Intervention d’Andréa Kotarac
SOUTENIR LE NUCLÉAIRE POUR DÉFENDRE NOTRE SOUVERAINETÉ
rapport n° 101448
Intervention de Michel Lucas
Dans un contexte de tensions géopolitiques sur l’énergie, et de besoin urgent de souveraineté industrielle, le débat sur la relance du nucléaire et en particulier sur les nouveaux réacteurs EPR2 est plus que jamais crucial. Il s’agit d’un choix de société pour l’avenir de la France ainsi que de notre région.
En juin dernier, nous avons argumenté et voté le rapport sur le réarmement de la France, les centrales nucléaires occupent une place stratégique, elles garantissent une indépendance énergétique essentielle à la souveraineté nationale.
En assurant une production d’électricité stable et peu dépendante, le nucléaire permet de soutenir durablement l’industrie de défense et les besoins énergétiques des infrastructures militaires. Cette autonomie renforce la résilience du pays face aux crises internationales et accompagne la modernisation des forces armées. Ainsi, le nucléaire civil constitue un levier majeur de puissance et de sécurité nationale.
C’est une formidable opportunité de relancer la filière nucléaire française, qui motive la formation de métiers aujourd’hui en tension, ainsi que de techniciens, d’ingénieurs et de physiciens, pour aboutir à une revitalisation du tissu économique local et national.
Au terme du projet, chaque centrale nouvelle EPR2 fournira 1000 emplois permanents dans un secteur qui compte déjà plus de 220 000 emplois en France.
Parce que la souveraineté énergétique n’est pas un luxe, que l’énergie nucléaire nous engage sur le long terme, qu’elle est la condition de notre liberté, de notre prospérité, et de notre avenir.
LUTTER CONTRE LE FLÉAU DE LA DROGUE : EXPÉRIMENTATION DE BRIGADES CYNOPHILES DANS LES LYCÉES
rapport n° 101560
Intervention de Benoit Auguste
La sécurité des Français et des habitants de notre région, et en particulier celle de nos jeunes, n’est pas un sujet secondaire. C’est un devoir fondamental de l’État et des collectivités territoriales, que le gouvernement dont font partie intégrante 6 de vos représentants, brade allègrement avec une baisse prévue de presque 300 millions d’euros dans le projet de budget 2026. Marine Le Pen et Jordan Bardella le répètent depuis des années : sans autorité, sans fermeté, il n’y a ni école, ni République, ni avenir.
Depuis des années, Marine Le Pen le dit clairement : « La sécurité, c’est la première des libertés. »
Au Rassemblement National, nous ne demandons pas une simple et énième expérimentation. Nous demandons le retour de l’ordre.
Cela signifie :
➡ Des brigades cynophiles qui ont vocation à devenir permanentes, pas des passages symboliques pour la presse.
➡ Une présence policière régulière autour de tous les établissements, pas seulement cinq.
➡ Une Tolérance zéro : un trafic détecté = une interpellation, une sanction réelle, visible, exemplaire. Le partenariat avec les parquets, les maires et les forces de l’ordre étant fondamental.
➡ Une Expulsion immédiate des dealers étrangers, parce que notre devoir est de protéger nos enfants, pas les droits des délinquants.
➡ Une Redonner du pouvoir aux chefs d’établissement, aujourd’hui muselés par la peur d’être accusés de “stigmatisation”.
Par clientélisme, Laurent Wauquiez gaspille l’argent du contribuable pour une ligne aérienne déficitaire
Le clientélisme du conseiller spécial et président officieux de la Région, Laurent Wauquiez, ne connaît plus aucune limite. Déjà le favoritisme accordé à sa ville du Puy-en-Velay (et donc à ses électeurs) en 2024 a atteint la somme extraordinaire de 3 millions d’€. C’est beaucoup plus que les subventions dont bénéficient les autres villes de taille comparable en Auvergne-Rhône-Alpes.
Lire la suiteIncendie des minibus du FC Bourgoin-Jallieu : une nouvelle attaque contre nos biens communs
Dans la nuit du 27 au 28 juillet 2025, plusieurs minibus appartenant au club de football de Bourgoin-Jallieu ont été délibérément incendiés. Ces véhicules, essentiels au transport des jeunes licenciés du club, avaient été financés en partie grâce à une subvention de la Région Auvergne-Rhône-Alpes d’un montant de 60 000 euros. Ce sinistre porte un coup dur à une structure associative pilier de la vie locale, engagée dans la formation et l’encadrement de notre jeunesse.
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