Une ambition forte pour les mobilités : soutien massif au transport ferroviaire et engagement renforcé dans la mobilité locale

Intervention de Bruno Desies – 24 février 2021

Rapport n° 4868


En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 23 février 2021, Bruno DESIES (RN) s’est prononcé sur les projets régionaux de L. Wauquiez (LR) en matière de politique ferroviaire :


Amendement présenté par Bruno Desies

Transformation de la chaine de puissance diesel de nos TER bi-mode existants

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Logo-RN.jpg.

Exposé des motifs :

L’acquisition de 3 TER à hydrogène est une fois encore une mauvaise réponse à une bonne question. C’est aussi une magnifique opération de com car nous imaginons bien notre Président poser devant le premier prototype, en gare du Puy par exemple ou sur les magazines de la Région…

Mais c’est une bonne question : la Région AURA possède de nombreuses lignes non électrifiées et notamment, l’étoile de Roanne, l’étoile de Veynes, Lyon Nantua, Clermont Aurillac, Clermont La Bastide.

3 TER, c’est trop ou pas assez.

Si c’est pour valider le principe, c’est trop car le principe est déjà validé. Deux Lander allemands ont acheté respectivement 14 et 27 TER au constructeur autrefois français ALSTOM devenu allemand par la volonté de Macron. Les premiers circulent depuis 2018 ! Nous pensons que la SNCF et la DB peuvent échanger sur la validité de ce projet… Il faut aussi savoir qu’ALSTOM vient de décrocher un contrat en Italie et discute pour des projets aux Pays Bas et en Angleterre. Bref, l’hydrogène, ça marche ! Quant à leur exploitation sur les pentes sévères des Sauvages ou de la boucle de Claveisolles, il faut déjà commencer par se renseigner sur la puissance délivrée par les piles à combustible. Il y a une corrélation directe entre la puissance et la vitesse (E=1/2mV²).

La solution ambitieuse serait de commander plusieurs dizaines de TER mais cela a malheureusement un coût ! Et surtout que ferait-on de nos AGC bi-mode type Z 81 000, Z 82 000 et de nos tous récents Z 86 000 ? On pourrait tenter de les adapter à l’hydrogène ou de les revendre à la Roumanie qui a déjà racheté des X 4 600 et des X 72 000 de seulement 20 ans d’âge…

Et puis il y a une question première à tout cela : comment allons-nous approvisionner ces 3 bijoux en hydrogène ? L’Allemagne, elle, a commencé il y a 6 mois la construction d’une station de remplissage… Bref, nous sommes une fois en retard mais, covid ou pas covid, nous en avons l’habitude !  Et là aussi, nous devons nous assurer que l’hydrogène fourni sera bien vert, car vous savez, il est strictement impossible de dire comment est fait le courant que vous utilisez…. Pour le moment l’hydrogène est produit par cracking catalytique des hydrocarbures et parfois aussi par la chimie du chlore….

Dernière question : il y a 7 ou 8 ans, Guillaume PEPY suggérait des TER bi-mode, électricité et hydrogène, plus adaptés au réseau français assurant en traction électrique plus de 90% du trafic. Si nous considérons la relation Lyon-Clermont, que ce soit par Roanne ou par St Etienne, nous avons des tronçons électrifiés (Lyon St Germain aux Mont d’Or, St Germain des fossés Clermont et Lyon St-Etienne) et des tronçons en traction autonome. Cette option est retenue et nous nous en félicitons.

AMENDEMENT :

Rajouter :

1.1.7) L’acquisition de matériel à hydrogène étant un acte politique fort mais très couteux, la Région demande à SNCF et à ALSTOM d’étudier la possibilité de transformation de la chaine de puissance diesel de nos TER bi-mode existants par une pile à combustible et des réservoirs d’hydrogène.


Amendement présenté par Bruno Desies

Vente éventuel de tous nos matériels bi-mode

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Exposé des motifs :

L’acquisition de 3 TER à hydrogène est une fois encore une mauvaise réponse à une bonne question. C’est aussi une magnifique opération de com car nous imaginons bien notre Président poser devant le premier prototype, en gare du Puy par exemple ou sur les magazines de la Région.

Mais c’est une bonne question : la Région AURA possède de nombreuses lignes non électrifiées et notamment, l’étoile de Roanne, l’étoile de Veynes, Lyon Nantua, Clermont Aurillac, Clermont La Bastide. 3 TER, c’est trop ou pas assez…

Si c’est pour valider le principe, c’est trop car le principe est déjà validé. Deux Lander allemands ont acheté respectivement 14 et 27 TER au constructeur autrefois français ALSTOM devenu allemand par la volonté de Macron. Les premiers circulent depuis 2018 ! Nous pensons que la SNCF et la DB peuvent échanger sur la validité de ce projet… Il faut aussi savoir qu’ALSTOM vient de décrocher un contrat en Italie et discute pour des projets aux Pays Bas et en Angleterre. Bref, l’hydrogène, ça marche ! Quant à leur exploitation sur les pentes sévères des Sauvages ou de la boucle de Claveisolles, il faut déjà commencer par se renseigner sur la puissance délivrée par les piles à combustible. Il y a une corrélation directe entre la puissance et la vitesse (E=1/2mV²).

La solution ambitieuse serait de commander plusieurs dizaines de TER mais cela a malheureusement un coût ! Et surtout que ferait-on de nos AGC bi-mode type Z 81 000, Z 82 000 et de nos tous récents Z 86 000 ? On pourrait tenter de les adapter à l’hydrogène ou de les revendre à la Roumanie qui a déjà racheté des X 4 600 et des X 72 000 de seulement 20 ans d’âge…

Et puis il y a une question première à tout cela : comment allons-nous approvisionner ces 3 bijoux en hydrogène ? L’Allemagne, elle, a commencé il y a 6 mois la construction d’une station de remplissage… Bref, nous sommes une fois en retard mais, covid ou pas covid, nous en avons l’habitude !  Et là aussi, nous devons nous assurer que l’hydrogène fourni sera bien vert, car vous savez, il est strictement impossible de dire comment est fait le courant que vous utilisez…. Pour le moment l’hydrogène est produit par cracking catalytique des hydrocarbures et parfois aussi par la chimie du chlore….

Dernière question : il y a 7 ou 8 ans, Guillaume PEPY suggérait des TER bi-mode, électricité et hydrogène, plus adaptés au réseau français assurant en traction électrique plus de 90% du trafic. Si nous considérons la relation Lyon-Clermont, que ce soit par Roanne ou par St Etienne, nous avons des tronçons électrifiés (Lyon St Germain aux Mont d’Or, St Germain des fossés Clermont et Lyon St-Etienne) et des tronçons en traction autonome. Cette option est retenue et nous nous en félicitons.

AMENDEMENT :

Rajouter :

1.1.7) Dans la perspective d’un recours massif à l’hydrogène, la Région et SNCF étudieront la vente de tous nos matériels bi-mode si leur conversion à l’hydrogène s’avérait impossible.

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