Elu, Jean-Jack Queyranne commence à dilapider l’argent des Rhônalpins

Aussitôt après son élection comme président de la Région, Jean-Jack Queyranne a fait procéder à la désignation de la Commission Permanente. Le Front National a présenté un amendement qui, en ramenant à 40 le nombre de membre de la Commission Permanente, aurait permis d’économiser 1 684 800 € sur les indemnités des élus (300 € / mois x 117 élus x 12 mois x 4 ans).

La Gauche socialo-écolo-communiste a rejeté cet amendement. A l’UMP, un élu a voté pour, 15 se sont abstenus, 23 ont voté contre avec la Gauche.

A peine élus, la Gauche recommence à dilapider l’argent des contribuables. L’opposition résolue, c’est celle du Front National.

Amendement du groupe FN : désignation de la Commission Permanente

Texte de l’amendement, suivi de sa présentation par Charles Perrot – 26 mars 2010

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Amendement

MOTIF :

La crise économique et financière que notre pays traverse impose aux élus que nous sommes de montrer l’exemple en économisant les deniers publics.

Or, un élu régional membre de la commission permanente, perçoit une majoration légale de 10% de son indemnité.

Il en résulte que nommer tous les membres de l’assemblée à la Commission Permanente, au lieu d’un quart comme cela se fait dans d’autres régions, induit pour nos concitoyens sur l’ensemble de cette mandature de quatre années un surcoût injustifié d’au moins 1 680 000 €.

AMENDEMENT :

La commission permanente sera composée de 40 conseillers.

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Au nom du Front national, au nom des 17 élus de notre groupe présents dans cette assemblée et des 300.000 électeurs qui ont voté pour la liste conduite par M. Gollnisch, j’ai l’honneur de défendre cet amendement. Lire la suite

Réaction à l’élection de Jean-Jacques Queyranne (PS) à la présidence de la Région

Par Bruno Gollnisch – 26 mars 2010

Monsieur le Président,

Je prendrai brièvement la parole pour vous adresser au nom de mes collègues élus du Front national mes félicitations, en fonction de cette courtoisie bien naturelle que l’on appelle d’ailleurs, je ne sais pourquoi, « républicaine », comme si la courtoisie avait commencé en France avec la République. Mais ceci est un autre problème.

Je vous adresse ces félicitations d’autant plus volontiers que vous êtes vous-même une illustration de cette courtoisie française et je vous rends hommage à ce titre.

Il est sans doute trop tôt pour commenter la déclaration d’intention politique que vous venez de faire, qui comprend un certain nombre d’éléments indiscutablement intéressants, et d’autres – mais ceci ne vous surprendra pas – de notre avis parfaitement critiquables. Lire la suite

Budget primitif 2010

Intervention d’Hugues Petit – 2 décembre 2009

Rapport n° 09.12.778

Chers collègues,

Si je devais d’une phrase définir le budget qui nous est proposé, je serais tenté de dire qu’il se résume par ces mots : c’est la faute des autres.

Et d’ailleurs, je dirai que c’est un travers assez caractéristique des socialistes, toujours mettre en cause les autres, ne jamais reconnaître ses erreurs.

Monsieur le Président, puisque vous êtes là aujourd’hui, je tiens à vous rappeler que vous aviez porté une accusation très grave contre notre président de groupe en disant qu’il avait tenu des propos clairement négationnistes alors que la Cour de cassation a jugé (vous n’ignorez pas que c’est la juridiction suprême de notre pays) que cette accusation n’était absolument pas fondée. Nous attendons toujours sinon votre repentance au moins vos regrets. Lire la suite

Pour monter au mat de cocagne, il faut avoir les braies propres (sur une déclaration de l’élu vert Etienne Tête)

Communiqué du groupe Front National au Conseil régional Rhône-Alpes (sur une déclaration de l’élu vert Étienne Tête) – 2 novembre 2009

L’élu vert Étienne Tête ressort de l’ombre pour assurer la promotion des Verts en attaquant le Front National. Il prétend faussement, dans le Dauphiné Libéré du 31 octobre, que le Front National aurait été en délicatesse avec la loi fiscale en 1992, et plus faussement encore, que le gouvernement socialiste l’aurait fait bénéficier de faveurs. L’une et l’autre de ces assertions sont ridicules, pour qui se souvient des odieuses manipulations socialistes qu’ont été les affaires de Carpentras et Mantes-la-Jolie.

Ce n’est pas le Front National qui, en 1992, a été blanchi d’irrégularités par la faveur des socialistes, c’est M. Étienne Tête lui-même ! Cette année-là, il fut condamné à amende, prison avec sursis, privation de droits civiques, et déchéance de ses mandats pour avoir perçu indûment 131 000 F d’indemnités de chômage. Le procureur Weisbuch avait alors déclaré « M. Tête n’est pas vert, il est marron… ». Il n’avait dû finalement de conserver ses mandats qu’à une grâce personnelle de François Mitterrand ! Lire la suite

Orientation budgétaires 2010 et tarifs de TIPP pour 2010

Intervention d’Hugues Petit – 22 octobre 2009

Rapports n° 09.12.651 et 09.12.655

Chers collègues,

Il y a, dans ce rapport, une proposition qui reçoit notre assentiment : c’est la dénonciation de la suppression progressive de la fiscalité régionale. C’est un des rares points vrais dans ce rapport. La seule chose, c’est que, dans ce rapport, nous aurions bien aimé qu’on rajoute que ce mouvement n’était pas d’aujourd’hui. Nous savons ici, les uns et les autres, qu’en l’an 2000, par exemple, on a supprimé la part régionale de la taxe d’habitation. En 2000, Monsieur Queyranne, qui était Premier ministre ? N’était-ce pas votre ami Jospin ? Et vous-même, en l’an 2000, Monsieur Queyranne, que faisiez vous ? N’étiez-vous pas vous-même ministre du gouvernement Jospin ? Et aujourd’hui, vous expliquez benoîtement que c’est un grand tort de supprimer la part régionale des impôts locaux alors que vous avez fait, en votre temps, la même chose. Lire la suite

Bilan d’exécution du contrat de projets Etat-Région 2007-2013 : bilan au 31 décembre 2008

Intervention d’Olivier Wyssa – 22 octobre 2009

Rapport n° 09.00.658

Monsieur le Président, Monsieur le Représentant du Préfet,

Selon le rituel bien établi, c’est toujours à cette session d’octobre que notre Assemblée se pose la question du bilan du CPER. Vous avez tout à l’heure saisi l’occasion de la présence de M. le Préfet de Région pour faire campagne contre le nouveau projet de réforme des collectivités territoriales. Permettez-moi de faire également un bref rappel historique, avant d’entrer dans l’examen proprement dit de ce rapport touffu de 138 pages.

Il me semble nécessaire de situer historiquement le contrat de plan État-Région, aujourd’hui rebaptisé « contrat de projets », en se posant la question de savoir pourquoi le gouvernement socialiste de 1981 a voulu faire de la Région le pilier de sa réforme territoriale. La raison en est triple. Lire la suite

Budget primitif 2009 : équilibre général

Intervention d’Hugues Petit – 19 décembre 2008

Rapport n° 08.12.869 : Budget primitif – équilibre général

Chers collègues,

PETIT365 – 57 – 32, ce n’est pas le numéro personnel de Ségolène ROYAL, ce sont les trois chiffres clés du budget et de la discussion budgétaire.

365 c’est l’emprunt tel qu’il nous était annoncé dans le premier document. Pour le coup J.J. QUEYRANNE nous disait qu’il se faisait gloire d’avoir un endettement maîtrisé, ce qui était un choix, disait-il, responsable. Nous pouvons à la fin de cette discussion mesurer non pas la responsabilité mais l’irresponsabilité de l’exécutif. En effet déjà maintenir l’emprunt au niveau très élevé qu’il avait atteint les années précédentes était contestable, non pas qu’en période de crise il soit absurde de faire appel à l’emprunt. Le problème est que lorsqu’on a déjà beaucoup emprunté au cours des années précédentes, on peut se poser la question de la pertinence de ce choix. Donc déjà maintenir l’emprunt était un choix contestable. Lire la suite

Etat du contrat de projets Etat-Région 2007-2013 : audition du Préfet

Intervention de Charles Perrot – 18 décembre 2008

Merci Monsieur le Préfet, Monsieur le Président,

Charles-PerrotJe ne prends pas la parole comme conseiller régional aujourd’hui mais comme un patron de PME que je suis. Je vous rassure, il s’agit d’une PME de plus en plus petite, ce qui va d’ailleurs certainement réjouir nos camarades communistes !

Je suis le patron d’une PME industrielle pure et dure, une PME qui fabrique des produits 100 % made in France à côté de Saint-Etienne, je suis un patron qui a toujours refusé la délocalisation que tous les banquiers me suggèrent depuis des années à grands concours d’ailleurs de financements d’Etat.

J’employais 200 salariés fin septembre, Je n’en employais plus que 160 fin novembre. Je n’en emploierai plus que 150 fin décembre. Je pense que mon entreprise va peut-être mourir demain à cause de la crise ou à cause de vous ! Lire la suite