Plan de la valorisation de la pêche

Explication de vote d’Eric Faurot – 20 décembre 2019

Rapport n° 3744

En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 20 décembre 2019, Erik Faurot (RN) s’est prononcé sur le plan de valorisation de la pêche :

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Notre groupe votera la poursuite de ce partenariat avec l’ARPARA, comme nous avions d’ailleurs validé son initiation voici à peu près deux ans. Nous le voterons avec, une fois n’est pas coutume, un certain enthousiasme au regard des différentes actions qui ont pu être menées, aussi bien dans le domaine de la découverte du loisir de la pêche que dans l’aménagement des sites, la restauration des milieux aquatiques, ou encore la gestion des populations piscicoles. 

La pêche de loisir dans notre région, forte de ses 250 000 adhérents, est devenue aujourd’hui garante de la préservation du milieu, et ce, de diverses façons. En palliant l’absence d’étude d’impact sur la qualité des écosystèmes aquatiques et en particulier sur la faune piscicole, en gérant efficacement le phénomène de surpêche, et bien sûr en luttant contre le braconnage. En étudiant aussi et en produisant une information scientifique sur le cycle de vie des espèces. Autant de démarches vertueuses aujourd’hui parfaitement intégrées au mode de comportement des pêcheurs actuels. Il faut évidemment poursuivre dans cette voie. Nous notons au passage que les objectifs fixés ont été assez largement atteints grâce sans doute à une atmosphère de confiance qui s’est instaurée entre la région et l’ARPARA. 

Il convient par ailleurs et c’est important, de reconnaître et de  saluer l’action des centaines de bénévoles qui œuvrent au sein des fédérations dans des missions extrêmement variées, de surveillance, d’information et de contrôle, comme les gardes pêches particuliers ou bien dans l’organisation des concours, la gestion des associations, l’initiation des jeunes, ou encore, et cette action n’est pas des moindres ni des plus faciles, l’entretien des berges et des excès qui donnent lieu à des travaux souvent très pénibles. 

Ce bénévolat constitue aujourd’hui un des principaux piliers du fonctionnement des structures locales et il faut le considérer avec un intérêt particulier, car il tend à se restreindre au fil des années. La moyenne d’âge des bénévoles dans certaines fédérations est un indicateur significatif de cet étiolement. Donc, insister sur des actions de sensibilisation à cet engagement de solidarité qu’est le bénévolat des pratiquants de la pêche de loisir devrait être une priorité pour les années à venir. C’est en tout cas ce que nous souhaitons. Merci.

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