Queyranne enterre le dialogue social

Ce matin 8 juillet 2010 à la Région Rhône-Alpes, une délégation de syndicalistes représentant le personnel du Conseil régional, et de l’usine Lejaby, ont essayé de rencontrer les élus.

Croyant naïvement que la démocratie participative était autre chose qu’un slogan électoraliste dans la bouche de la Gauche, ils souhaitaient exposer leurs craintes et leurs difficultés quotidiennes lors de l’assemblée qui se tenait à Charbonnières.
Que croyez-vous  qu’il arriva ?

La gauche dut accepter du bout des lèvres de les recevoir en catimini,  à cause de… l’insistance des élus FN.

L’exécutif socialo-communiste et vert, a ainsi fait une fois de plus montre de son incapacité à écouter sa base. Si, elle a accepté de tendre l’oreille discrètement, c’est uniquement à cause de la présence des élus patriotes du Front National, seuls élus réellement intéressés par le sort des Français.

Décision modificative n° 1 de l’exercice 2010

Intervention de Charles Perrot – 8 juillet 2010

Rapport n° 10.12.433

Monsieur le Président,

L’éditorial de la dernière lettre d’information du Conseil régional de juillet 2010, la lettre Décisions, titre « Finances des Régions : un avenir sous contrainte ».

Vous ouvrez cet éditorial par une déclaration de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie : « L’austérité va faire bondir le chômage et amener la dépression…, jusque-là on peut être d’accord, et Stiglitz continue et précise qu’il vaut mieux dans ces circonstances : « soutenir l’économie en investissant et non en la bridant par des plans de rigueur ».

Au fond, tout à l’examen des propositions de cette DM1 – qui d’ailleurs par la modestie des ajustements n’en fait pas la DM du siècle – je me suis posé la question de savoir en quoi ce postulat tout à fait respectable – et puisque c’est la caution d’un Prix Nobel d’économie, cela n’en est que plus respectable – pourquoi ce postulat, auquel je peux souscrire, nous conduisait, vous, socialistes, et nous, nationalistes, à des propositions politiques diamétralement opposées. Lire la suite

Passation d’un contrat d’objectifs et de moyens avec les quatre chaînes de télévision Rhône-Alpes

Intervention de Mireille d’Ornano – 8 juillet 2010

Rapport n° 10.11.431

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le présent rapport a pour objet de développer un partenariat sur trois ans avec les diffuseurs des chaînes de télévisions locales via un contrat d’objectifs et de moyens prévoyant pour la première année une subvention conséquente à concurrence de 142 000 euros pour TV Lyon Métropole, TV6 mont blanc et 98 000 euros pour TV Grenoble et TV Loire 7. Il s’agit là nous explique-t-on de mettre en valeur la diversité de notre territoire régional.

Rien à dire sur le principe général, si ce n’est que cette diversité passe aussi par la diversité du débat électoral et qu’en vertu de la liberté d’expression de tous les partis et mouvements politiques reconnus et admis à participer démocratiquement au débat politique, ont le droit à la même expression sur les antennes au prorata de leur importance électorale. Lire la suite

Devenir du C.R.E.P.S. de Voiron

Intervention d’Alexandre Gabriac – 8 juillet 2010

Rapport n° 10.15.438

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Notre groupe avait affirmé le 26 Février dernier sa volonté de permettre la mise en place d’un projet structurant sur le site de Voiron. Le projet avait donc eu notre approbation sur le principe.

En revanche nous sommes réservés sur la continuité d’une telle usine à gaz.

En effet, un montage financier comme celui sur lequel il nous est proposé de statuer aujourd’hui sera très lourd à gérer et nous pourrions voir naître année après année des dissensions entre les différents partenaires qui sont L’État, La région, Le département, La ville, le comité régional olympique et sportif Rhône-Alpes et la communauté d’agglomération du pays Voironnais. Lire la suite

Renforts en Afghanistan : pour quoi et pour qui ?

Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen et Conseiller régional – 6 juillet 2010

Alors que le petit monde gouvernemental parisien patauge dans la fange de la corruption ordinaire et déploie tous ses efforts pour essayer en vain de s’en extirper, la France annonce par la voix de son nouveau chef d’état-major des armées, l’amiral Guillaud, que les effectifs français en Afghanistan vont être portés à 4 000 hommes. Cette décision est prise alors même qu’un nouveau légionnaire du Premier régiment de Laudun-l’Ardoise (Gard) vient d’être très grièvement blessé. Elle est prise pour complaire au gouvernement américain, empêtré dans ce qui ressemble de plus en plus à un véritable bourbier. Elle contredit la position affichée par le candidat Sarkozy en 2007. Pendant que nos militaires sont ainsi envoyés mourir en Afghanistan, le gouvernement régularise les Afghans en France. On enrôle pourtant, dans l’armée de M. Karzaï !

C’est aux Afghans qu’il appartient de défendre eux-mêmes leurs libertés. Quant à nos propres forces, elles seraient mieux utilisées dans nos banlieues que sur ces théâtres lointains.

Villiers le Bel : un double scandale

Communiqué de Bruno Gollnisch

En Sarkozye, la réalité dépasse la fiction…
En matière de scandale, on pensait pourtant avoir tout vu depuis trois ans ! Voilà qu’au procès des quatre « présumés criminels » comparaissant pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers dans l’exercice de leurs fonctions en novembre 2007 à Villiers le Bel, on apprend que l’un des quatre « jeunes » (30 ans) faisait partie de la liste UMP de Sylvie Noachovitch lors des dernières élections municipales de mars 2008.

Ce scandale n’est d’ailleurs que « relatif » au regard de l’abjection profonde que constitue la passivité totale des Forces de l’ordre pourtant en état de légitime défense et dont 96 membres ont été blessés. On doit du reste s’étonner qu’il n’y ait que quatre personnes déférées devant la Justice pour répondre d’un tel bilan.

On comprend le sentiment de révolte et on partage le profond dégoût qu’éprouvent nos policiers pour un système politique qui les sacrifie sans vergogne à la violence meurtrière des émeutiers.

Réunion du G 20 : des palinodies…

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

Les charlatans de Molière se penchent à nouveau, non pas sur nos économies malades qu’ils consentent à la rigueur à anesthésier par des artifices, mais sur le système financier international en déliquescence et qui leur soucie bien davantage.

Pendant que ces messieurs se concertent doctement sur fond de marasme, de déficits, et de dettes en Europe, le chômage poursuit chez nous sa progression: le cap des 4 millions de chômeurs vient officiellement d’être atteint (toutes catégories confondues) le mois dernier, contrairement aux fausses allégations dont Sarkozy nous avait gratifié encore en début d’année. Les Français ne sont pas dupes de la situation. Un récent sondage montre que seulement 8% d’entre eux considèrent que l’économie se porte bien, contre 85% des Indiens interrogés et 78% des Chinois !

Les dirigeants réunis à Toronto tournent sciemment le dos aux seuls remèdes envisageables. Ce qu’il faut, c’est mettre un terme à la financiarisation de l’économie mondiale par le retour à un protectionnisme raisonné et équilibré. C’est aussi permettre à notre continent et à notre pays de renouer avec l’investissement industriel, générateur d’emplois et de richesses.

Une suspicion ; des certitudes

Communiqué de Bruno Gollnisch
Vice-président du Front National

La suspicion qui pèse sur le Ministre des Affaires sociales,  Éric Woerth, est la conséquence d’un mélange des genres  entre ses précédentes fonctions ministérielles en charge des finances publiques, celles de trésorier du parti majoritaire, et les liens professionnels de son épouse  avec l’une des plus grandes fortunes du pays.

Mais au delà de la suspicion, il y a des certitudes quant aux graves manquements d’éthique qui se multiplient au sommet de l’État.

À l’heure où nos compatriotes sont invités à prodiguer efforts et sacrifices, et où salariés, artisans, agriculteurs et retraités sont toujours plus durement touchés par les difficultés croissantes dans leur existence quotidienne, ils constatent, indignés, la litanie toujours plus longue des scandales qui touchent leurs dirigeants. Des logements de fonction détournés de leur objet aux cigares de luxe offerts par les contribuables, en passant par l’utilisation fréquente des jets privés, sans parler des somptueuses suites d’hôtels ou des « missions » et autres « études » grassement rétribuées, la coupe du cynisme déborde. Et les socialistes, qui en ont fait autant, sont très mal placés pour donner des leçons de morale.

Pour les courtisans qui occupent les palais nationaux, tout paraît désormais facile et possible sous l’aval du président. Les leçons du Fouquet’s ont été bien assimilées. L’exemple vient de haut.

Naufrage sportif ou naufrage politique ?

Par Bruno Gollnisch

C’est malheureusement sans grande surprise que nous assistons au naufrage sportif et humain de l’équipe nationale de football. Notre pays paie au prix fort, et à la face du monde, les conséquences d’une politique sportive fondée sur des choix principalement idéologiques : les vertus supposées de la prétendue « diversité ».

Ce résultat consterne même nos compatriotes les plus réfractaires à ces grands-messes médiatico-sportives.

Pour trouver en elle les ressorts lui permettant d’affronter victorieusement ses meilleures concurrentes, une équipe nationale doit nourrir en son sein une solidarité et des ambitions nationales. Toutes les formations qui s’affrontent en Afrique du Sud l’ont bien compris.

Il y va des confrontations sportives comme des batailles. On ne les gagne pas avec des mercenaires, fussent-ils grassement rémunérés.

UMP – PS : Collusion et magouilles à la Région Rhône-Alpes

Grand moment ce jour à Charbonnières : sous la présidence de Bernadette Laclais (PS) et avec son accord, Jérôme Safar (PS) et Françoise Grossetête (UMP) se sont livrés à un aveu flagrant de leur conception de la démocratie.

Jérôme Safar a doctement expliqué comment la gauche et la droite s’entendaient pour se partager les prébendes, en l’espèce, les représentations dans les lycées, évidemment dans le but d’un accord « entre démocrates » pour évincer le Front National.

Les électeurs trompés apprécieront comment ces « démocrasseux » s’entendent sur le fond, tout en feignant de s’opposer.