Présentation du compte administratif 2009, du compte de gestion 2009 du payeur régional et du rapport d’activité 2009 de la Région Rhône-Alpes

Intervention de Charles Perrot – 27 mai 2010

Rapports n° 10.12.308, 10.12.309 et 10.12.311

Monsieur le Président,

Le compte administratif 2009 est, en somme, nous l’avons déjà dit, la photographie à l’instant « T », au 31 décembre, de l’exécution des recettes et des dépenses de l’année écoulée. Monsieur le Président, vous êtes en somme un grand photographe d’un immense instantané de 542 pages, 466 pour les annexes.

Pour commencer mon propos et même si je ne suis pas féru de technique photographique, je voudrais dire les choses clairement : la photographie que vous nous proposez, malgré sa densité, ne manque pas de netteté. La résolution est bonne, le cadrage est précis, bref, Monsieur le Président photographe, vous montrez que vous maîtrisez bien la technique, chacun de nous peut alors piocher à loisir dans le dédale des lignes, des détours et contours de cet instantané, la substance de sa propre intervention qui est pour vos amis politique, nous venons de le voir, la substance de l’autosatisfaction. Lire la suite

Communication sur le siège de la Région à Confluence

Intervention de Bruno Gollnisch – 27 mai 2010

Dans ma vie politique et d’assemblée, j’ai entendu beaucoup d’exposés qui tenaient un peu du tour de bonneteau, mais à ce degré-là, c’est assez rare !

Tout d’abord, permettez-moi de vous dire, Monsieur Braillard, que je trouve assez curieux et assez incorrect que vous disiez qu’un document a été distribué. Quand on vous dit : « Qui ? Quand ? Comment ? Nous ne l’avons pas reçu« , je ne mets pas en cause votre bonne foi, vous n’avez pas à mettre en cause la mienne, ni celle de mes collègues de l’UMP, vous avez simplement à nous fournir des précisions sur la date, l’heure et la personne qui a distribué ces documents.

En outre, en ce qui concerne le chiffrage, vous confirmez un chiffrage de 140 M€ du coût de la construction, c’est pourquoi j’ai un peu sursauté, c’est vrai, lorsque vous avez dit que cela coûterait 20 ou 30 M€, car je suis plutôt tenant de 150 millions. Vous en êtes maintenant à 140, c’est-à-dire le double de l’estimation qui avait été donnée par Monsieur Debat (je peux vous donner les références) en 2004. Vous avez peut-être tenu les délais, dites-vous, mais vous n’avez pas tenu les devis, c’est une réalité, peut-être désagréable, mais c’est une réalité. Lire la suite

Délégation de pouvoirs à la Commission Permanente

Intervention de Bruno Gollnisch – 26 mars 2010

Rapport n° 10.00.219

Je déplore que l’article L 4132-21 §3 du Code général des collectivités territoriales déroge, hélas, à la règle de l’article L 4132-8 qui vous oblige, dans les autres cas que ces délégations, à nous communiquer les rapports 12 jours avant leur délibération.

Il est vrai que même une lecture superficielle de ce document montre que les délégations à la Commission permanente sont par vous comprises d’une façon extraordinairement large, tellement large qu’en dehors du vote du budget par grande masses, on se demande ce qui reste véritablement à l’assemblée plénière.

C’est en effet, comme l’a dit Mme Grossetete, d’autant plus contestable que le droit d’amendement sur tous ces sujets va être retiré aux conseillers régionaux, que tous les conseillers régionaux siègent à la Commission permanente, c’est donc en réalité une assemblée plénière bis, mais c’est une assemblée plénière croupion, sans amendements, à huis clos et sans le témoignage que le public ou la presse pourrait avoir de nos travaux.

C’est la raison pour laquelle mes colistiers voteront contre le rapport que vous nous proposez.

Présentation des candidats FN aux postes de Vice-Présidents

Intervention de Bruno Gollnisch – 26 mars 2010

Monsieur le Président,

j’ai l’honneur de présenter à l’élection les candidatures pour les vice-présidences de :

  • M. Christophe BOUDOT,
  • Mme Liliane BOURY,
  • M. Joël CHEVAL,
  • Mme Marie FAVRE,
  • M. Christian GRANGIS,
  • Mme Nicole de LACHEISSERIE,
  • M. Dominique MARTIN,
  • Mme Mireille D’ORNANO,
  • M. Charles PERROT,
  • Mme Sophie ROBERT,
  • Mme Anne SIGRIST,
  • M. Jacques VASSIEUX,
  • M. Olivier WYSSA.

Nous avons rédigé une liste qui comporte également les responsabilités que nous proposons de voir attribuées aux candidats en question, ainsi que quelques indications sur les titres qu’ils ont à les exercer.

On sait bien que l’opposition, c’est la voix qui crie dans le désert, vox clamantis in deserto, mais c’est celle de Saint Jean-Baptiste qui a mal fini et que les Chrétiens d’Orient appellent le Précurseur.

Je vous remercie.

Elu, Jean-Jack Queyranne commence à dilapider l’argent des Rhônalpins

Aussitôt après son élection comme président de la Région, Jean-Jack Queyranne a fait procéder à la désignation de la Commission Permanente. Le Front National a présenté un amendement qui, en ramenant à 40 le nombre de membre de la Commission Permanente, aurait permis d’économiser 1 684 800 € sur les indemnités des élus (300 € / mois x 117 élus x 12 mois x 4 ans).

La Gauche socialo-écolo-communiste a rejeté cet amendement. A l’UMP, un élu a voté pour, 15 se sont abstenus, 23 ont voté contre avec la Gauche.

A peine élus, la Gauche recommence à dilapider l’argent des contribuables. L’opposition résolue, c’est celle du Front National.

Amendement du groupe FN : désignation de la Commission Permanente

Texte de l’amendement, suivi de sa présentation par Charles Perrot – 26 mars 2010

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Amendement

MOTIF :

La crise économique et financière que notre pays traverse impose aux élus que nous sommes de montrer l’exemple en économisant les deniers publics.

Or, un élu régional membre de la commission permanente, perçoit une majoration légale de 10% de son indemnité.

Il en résulte que nommer tous les membres de l’assemblée à la Commission Permanente, au lieu d’un quart comme cela se fait dans d’autres régions, induit pour nos concitoyens sur l’ensemble de cette mandature de quatre années un surcoût injustifié d’au moins 1 680 000 €.

AMENDEMENT :

La commission permanente sera composée de 40 conseillers.

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Au nom du Front national, au nom des 17 élus de notre groupe présents dans cette assemblée et des 300.000 électeurs qui ont voté pour la liste conduite par M. Gollnisch, j’ai l’honneur de défendre cet amendement. Lire la suite

Réaction à l’élection de Jean-Jacques Queyranne (PS) à la présidence de la Région

Par Bruno Gollnisch – 26 mars 2010

Monsieur le Président,

Je prendrai brièvement la parole pour vous adresser au nom de mes collègues élus du Front national mes félicitations, en fonction de cette courtoisie bien naturelle que l’on appelle d’ailleurs, je ne sais pourquoi, « républicaine », comme si la courtoisie avait commencé en France avec la République. Mais ceci est un autre problème.

Je vous adresse ces félicitations d’autant plus volontiers que vous êtes vous-même une illustration de cette courtoisie française et je vous rends hommage à ce titre.

Il est sans doute trop tôt pour commenter la déclaration d’intention politique que vous venez de faire, qui comprend un certain nombre d’éléments indiscutablement intéressants, et d’autres – mais ceci ne vous surprendra pas – de notre avis parfaitement critiquables. Lire la suite

Budget primitif 2010

Intervention d’Hugues Petit – 2 décembre 2009

Rapport n° 09.12.778

Chers collègues,

Si je devais d’une phrase définir le budget qui nous est proposé, je serais tenté de dire qu’il se résume par ces mots : c’est la faute des autres.

Et d’ailleurs, je dirai que c’est un travers assez caractéristique des socialistes, toujours mettre en cause les autres, ne jamais reconnaître ses erreurs.

Monsieur le Président, puisque vous êtes là aujourd’hui, je tiens à vous rappeler que vous aviez porté une accusation très grave contre notre président de groupe en disant qu’il avait tenu des propos clairement négationnistes alors que la Cour de cassation a jugé (vous n’ignorez pas que c’est la juridiction suprême de notre pays) que cette accusation n’était absolument pas fondée. Nous attendons toujours sinon votre repentance au moins vos regrets. Lire la suite

Pour monter au mat de cocagne, il faut avoir les braies propres (sur une déclaration de l’élu vert Etienne Tête)

Communiqué du groupe Front National au Conseil régional Rhône-Alpes (sur une déclaration de l’élu vert Étienne Tête) – 2 novembre 2009

L’élu vert Étienne Tête ressort de l’ombre pour assurer la promotion des Verts en attaquant le Front National. Il prétend faussement, dans le Dauphiné Libéré du 31 octobre, que le Front National aurait été en délicatesse avec la loi fiscale en 1992, et plus faussement encore, que le gouvernement socialiste l’aurait fait bénéficier de faveurs. L’une et l’autre de ces assertions sont ridicules, pour qui se souvient des odieuses manipulations socialistes qu’ont été les affaires de Carpentras et Mantes-la-Jolie.

Ce n’est pas le Front National qui, en 1992, a été blanchi d’irrégularités par la faveur des socialistes, c’est M. Étienne Tête lui-même ! Cette année-là, il fut condamné à amende, prison avec sursis, privation de droits civiques, et déchéance de ses mandats pour avoir perçu indûment 131 000 F d’indemnités de chômage. Le procureur Weisbuch avait alors déclaré « M. Tête n’est pas vert, il est marron… ». Il n’avait dû finalement de conserver ses mandats qu’à une grâce personnelle de François Mitterrand ! Lire la suite

Orientation budgétaires 2010 et tarifs de TIPP pour 2010

Intervention d’Hugues Petit – 22 octobre 2009

Rapports n° 09.12.651 et 09.12.655

Chers collègues,

Il y a, dans ce rapport, une proposition qui reçoit notre assentiment : c’est la dénonciation de la suppression progressive de la fiscalité régionale. C’est un des rares points vrais dans ce rapport. La seule chose, c’est que, dans ce rapport, nous aurions bien aimé qu’on rajoute que ce mouvement n’était pas d’aujourd’hui. Nous savons ici, les uns et les autres, qu’en l’an 2000, par exemple, on a supprimé la part régionale de la taxe d’habitation. En 2000, Monsieur Queyranne, qui était Premier ministre ? N’était-ce pas votre ami Jospin ? Et vous-même, en l’an 2000, Monsieur Queyranne, que faisiez vous ? N’étiez-vous pas vous-même ministre du gouvernement Jospin ? Et aujourd’hui, vous expliquez benoîtement que c’est un grand tort de supprimer la part régionale des impôts locaux alors que vous avez fait, en votre temps, la même chose. Lire la suite